Rien à me vanter mais tout à me réjouir!

Et voilà que Jésus est déclaré mort par ceux qui le gardent et même après sa mort, les prophéties continuent de s’accomplir à son sujet.  Mais toute l’importance de cette mort en est le paiement pour moi.  C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les croyants prennent le pain et la coupe ensemble le dimanche.  Pour annoncer sa mort!  Sa mort pour moi!! (1 Corinthiens 11.26)

Ce qui me frappe dans ce texte est l’attitude de ses disciples.  Tristes, abattus, impuissants.  Comme ce Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des chefs juifs!  La croix n’est pas une démonstration de la force du disciple mais de son impuissance.  (pour aller plus loin, voir texte à ce sujet plus bas).  Et tel est le cas pour moi quand je regarde à la croix.  Impuissant, même face à mon péché!  Et c’est là le sens du pain et de la coupe… la reconnaissance de mon impuissance, de son sacrifice et de mon salut, par Lui seul.  Il est mort pour que je vive!  Rien à me vanter mais tout à me réjouir!

 

Pour aller plus loin:

Le « pain et la coupe » n’est pas un annonce à tous que je suis chrétien et son disciple.  Cette annonce est une autre partie de la vie du croyant, i.e. le baptême.  Une identification du disciple.  Au baptême il reconnaît devant tous qu’il est croyant.  (C’est d’ailleurs pour cette raison que le baptême d’un enfant, n’a pas de sens face au message Biblique.)

Donc, le « pain et la coupe » et le baptême.  Deux annonces différentes:

Le baptême qui annonce que je suis disciple, mais premièrement le « pain et la coupe » qui annonce que je l’ai crucifié, par mon péché.

Le baptême qui annonce que je vis pour le lui (mon engagement) et le « pain et la coupe » qui annonce qu’il est mort pour moi (mon salut). 1 Pierre 3.21

Le baptême qui annonce la joie pour moi de servir, le « pain et la coupe » la tristesse pour moi de son sacrifice.

Le baptême annonce ma mort et ma résurrection en lui.  Le « pain et la coupe » annonce sa mort et sa résurrection pour moi.  Romains 6.4

 

 

Jean 19:31-42

C’était la préparation de la Pâque et ce sabbat allait être un jour solennel. Craignant que les corps ne restent en croix pendant le sabbat, les Juifs demandèrent à Pilate qu’on brise les jambes aux crucifiés et qu’on enlève les corps. 32 Les soldats vinrent donc briser les jambes du premier, puis du second des condamnés qui avaient été crucifiés avec Jésus. 33 Quand ils s’approchèrent de lui, ils virent qu’il était déjà mort. Ils ne lui brisèrent pas les jambes, 34 mais un des soldats lui transperça le côté avec une lance et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. 35 Celui qui a vu ces choses en rend témoignage et son témoignage est vrai. Il sait qu’il dit la vérité afin que vous croyiez aussi. 36 En effet, cela est arrivé afin que ce passage de l’Ecriture soit accompli: Aucun de ses os ne sera brisé. 37 Ailleurs l’Ecriture dit encore: Ils verront celui qu’ils ont transpercé.  38 Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des chefs juifs, demanda à Pilate la permission d’enlever le corps de Jésus. Pilate le lui permit. Il vint donc et enleva le corps de Jésus. 39 Nicodème, l’homme qui auparavant était allé trouver Jésus de nuit, vint aussi. Il apportait un mélange d’environ 30 kilos de myrrhe et d’aloès. 40 Ils prirent donc le corps de Jésus et l’enveloppèrent de bandelettes, avec les aromates, comme c’est la coutume d’ensevelir chez les Juifs. 41 Or, il y avait un jardin à l’endroit où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un tombeau neuf où personne encore n’avait été mis. 42 Ce fut là qu’ils déposèrent Jésus parce que c’était la préparation de la Pâque des Juifs et que le tombeau était proche.