S’abandonner!

Là est la confiance de David envers son Dieu. Nous voyons ici une grande différence entre le méchant et le malheureux.
Le premier est suffisant dans son monde qui tourne autour de lui-même. Il n’a besoin de personne et Dieu le laisse se tromper dans cette suffisance.
Par contre, le malheureux reconnaît sa faiblesse et se tourne vers Dieu. Il s’abandonne à Dieu.
Et Dieu répond au malheureux. Il voit sa peine et sa souffrance et prend en main sa cause. Il entend les vœux, il affermit le cœur, il prête l’oreille pour rendre justice.
On voit ici une description totalement opposée de ces deux personnes. Le premier est dit comme « l’homme qui est tiré de la terre » et le malheureux est celui qui « s’abandonne à Dieu ». N’est-ce pas caractéristique de notre société ? D’un côté, ceux qui pensent venir de la terre et sont satisfaits de leur science qui leur apprend leur origine… Et de l’autre, ceux qui ont découvert qu’on ne peut s’appuyer que sur Dieu. Il est le seul sur lequel je peux m’abandonner ! Comment vais-je m’abandonner à Dieu aujourd’hui ?

Psaume 10.12-18
12 Lève-toi, Éternel! ô Dieu, lève ta main! N’oublie pas les malheureux! 13 Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu? Pourquoi dit-il en son coeur: Tu ne punis pas? 14 Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause; C’est à toi que s’abandonne le malheureux, C’est toi qui viens en aide à l’orphelin. 15 Brise le bras du méchant, Punis ses iniquités, et qu’il disparaisse à tes yeux! 16 L’Éternel est roi à toujours et à perpétuité; Les nations sont exterminées de son pays. 17 Tu entends les voeux de ceux qui souffrent, ô Éternel! Tu affermis leur coeur; tu prêtes l’oreille 18 Pour rendre justice à l’orphelin et à l’opprimé, Afin que l’homme tiré de la terre cesse d’inspirer l’effroi.