Si la porte de ma prison m’a été ouverte, ce n’est pas pour que j’y retourne!

Je n’aime tellement pas me soumettre, obéir sans réfléchir, être un esclave!  Et pourtant!!

Le péché?  Je m’y soumet, je lui obéis sans réfléchir, j’en suis esclave… 🙁  Quand est-ce que je suis comme cela?  Vous ne pouvez pas le savoir.  Vous en avez une petite idée lorsque vous en subissez les conséquences mais en général, je ne le montre pas.  Je suis comme ces politiciens qui veulent faire croire à tous les électeurs, qu’ils sont là pour eux, mais aussitôt qu’ils sont élu, ils deviennent des monstres.  Et des fois on accepte ces monstres car… il est mieux que l’autre… on aurait pu avoir pire… on a pas beaucoup de choix…, etc…  J’accepte Hollande pour ne plus avoir Sarkozy (France), j’accepte Trudeau pour ne plus avoir Harper (Canada), j’accepte Hilary pour ne pas avoir Trump (USA)…

Et est-ce que ce n’est pas comme cela dans ma vie?   J’accepte une moindre faute pour en éliminer une autre  Combien de fois est-ce que j’accepte le mensonge car je sais que je blesse quand je dis la vérité!  Quelle belle excuse!! Je ne suis pas capable de dire la vérité sans blessé, parce que je suis méchant, pas parce que la vérité blesse… donc le mensonge est ma solution!  Je prêche la grâce de Dieu quand on me parle de mon péché!  Comme si j’avais une excuse… c’est ce que dit Paul ici:  « Allons-nous persister dans le péché afin que la grâce se multiplie? »

Je peux accepter l’esclavage parce que j’ai un libérateur!  Lorsque je travaillais au pénitencier, j’ai vu ce genre de prisonnier.  Il faisait tout pour revenir car il aimait la sécurité de sa cellule.  Il criait à la liberté mais, lorsque libre, préférait revenir en prison.  Si la porte de ma prison m’a été ouverte, ce n’est pas pour que j’y retourne!

Seigneur, aides-moi à comprendre la beauté de ma liberté et la laideur du péché et à ne pas retourner à l’esclavage, et du même coup continuer de blesser les autres.  La liberté est utile… pour celui qui veut être libre!  La liberté du péché est utile pour celui qui ne veut plus péché, pour celui qui en est dégoûté… pas pour celui qui aime son péché (et ses conséquences), celui qui aime sa prison.

Romains 6:1-12

Que dirons-nous donc? Allons-nous persister dans le péché afin que la grâce se multiplie? Certainement pas! Nous qui sommes morts pour le péché, comment pourrions-nous encore vivre dans le péché?

Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Par le baptême en sa mort nous avons donc été ensevelis avec lui afin que, comme Christ est ressuscité par la gloire du Père, de même nous aussi nous menions une vie nouvelle. En effet, si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne. Nous savons que notre vieil homme a été crucifié avec lui afin que le corps du péché soit réduit à l’impuissance et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. En effet, celui qui est mort est libéré du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, car nous savons que Christ ressuscité ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. 10 Christ est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; maintenant qu’il est vivant, c’est pour Dieu qu’il vit. 11 De la même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ [notre Seigneur].

12 Que le péché ne règne donc plus dans votre corps mortel pour vous soumettre à lui par ses désirs.