Un bon feu à alimenter!

Il y a des fois que les mots dépassent ce qu’on a le droit de dire (vs 9). Ils sont un cri qui voudrait soulager la douleur mais qui n’y arrive pas.
C’est le cas ici pour les déportés de Jérusalem qui ont vu leurs familles séparées et parfois tuées.
Bien sûr, lorsque je lis cela bien assis dans mon salon avec un café à la main, il est facile de s’offusquer à la violence de celui qui a été traité injustement. Qui a été privé de ce qu’il aimait ou qui il aimait. Il est même encouragé à oublier le sujet de sont amour.
Ici c’est Jérusalem et on peut donc lire deux offenses dans ce passage.
Celle de l’oppresseur qui arrache le sujet de l’amour
et
de l’oppressé qui oublie le sujet de l’amour (vs 5-6)

Quel est cet amour que je risque de perdre ou d’oublier. L’amour pour mon Dieu, mon conjoint, mes enfants, mes amis? Qu’est-ce qui pourrait me les enlever ou me les faire oublier?
Quel est cet ennemi qui rôde?
Seigneur, que la juste passion de mon coeur reste un feu qui procure une chaleur bienfaisante autour de moi. C’est l’image que j’ai ce matin devant un feu de foyer et qu’il fait très froid dehors (fret en Québécois). Même si le foyer devant moi n’est qu’un semblant de foyer électrique!! 😉

Psaume 137
1 Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.
2 Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes.
3 Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-vous quelques-uns des cantiques de Sion!
4 Comment chanterions-nous les cantiques de l’Éternel Sur une terre étrangère?
5 Si je t’oublie, Jérusalem, Que ma droite m’oublie!
6 Que ma langue s’attache à mon palais, Si je ne me souviens de toi, Si je ne fais de Jérusalem Le principal sujet de ma joie!
7 Éternel, souviens-toi des enfants d’Édom, Qui, dans la journée de Jérusalem, Disaient: Rasez, rasez Jusqu’à ses fondements!
8 Fille de Babylone, la dévastée, Heureux qui te rend la pareille, Le mal que tu nous as fait!
9 Heureux qui saisit tes enfants, Et les écrase sur le roc!