Un choix de service et un service de choix!
On pourrait penser que la récompense de celui qui sert Dieu est de
« moissonner des biens temporels », ce qui est selon Paul un droit
légitime. (Recevoir trop ou pas assez de biens temporels est un autre sujet
traité ailleurs.)
Avoir ou non une récompense sur terre est en question ici, mais servir Dieu
n’est pas une option, car tout croyant est serviteur de Dieu. C’est un choix
qu’il a fait au moment de son salut.
Il y a donc, que deux options pour l’enfant de Dieu. Servir de bon cœur ou
par obligation. Et cela détermine ma
récompense sur terre, qui sera :
- Tu le fais
avec bon coeur – tu en as la joie. - Tu le fais par
obligation – tu en subis le poids.
Il peut aussi y avoir un autre choix au niveau des résultats de ton
service, le salaire :
- Tu l’acceptes
maintenant – tu peux vivre de ce ministère. - Tu acceptes
moins ou pas de salaire – tu en recevras une récompense au ciel.
Aujourd’hui on a parlé de l’attitude de celui qui donne. Une autre fois on
parlera de l’attitude de celui qui reçoit.
Ceux-ci auront aussi un choix, abus ou gratitude, démontré par leur
soutien à celui qui sert. Et il y aura
des conséquences à ce choix mais ce sujet sera discuté dans un autre temps.
Donc, serais-je un serviteur aujourd’hui et comment sera mon coeur de
serviteur? Que ce soit un choix de
service et un service de choix!
1 Corinthiens 9.11-18
11 Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse
affaire si nous moissonnons vos biens temporels.
12 Si d’autres jouissent de ce droit sur vous, n’est-ce pas plutôt à nous d’en
jouir? Mais nous n’avons point usé de ce droit; au contraire, nous souffrons
tout, afin de ne pas créer d’obstacle à l’Évangile de Christ.
13 Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont
nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel?
14 De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Évangile de
vivre de l’Évangile.
15 Pour moi, je n’ai usé d’aucun de ces droits, et ce n’est pas afin de les
réclamer en ma faveur que j’écris ainsi; car j’aimerais mieux mourir que de me
laisser enlever ce sujet de gloire.
16 Si j’annonce l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la
nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile!
17 Si je le fais de bon coeur, j’en ai la récompense; mais si je le fais malgré
moi, c’est une charge qui m’est confiée.
18 Quelle est donc ma récompense? C’est d’offrir gratuitement l’Évangile que
j’annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l’Évangile.