Un famille à sa mesure!
Wow! Une réflexion sur la maison et la famille qui l’habite.
Ce passage a souvent été interprété séparément pour satisfaire ce que croit celui qui interprète, comme c’est souvent le cas d’interprétation, malheureusement.
Premièrement, que l’Éternel soit le maitre d’oeuvre de la maison, et donc lui laisser l’autorité pour bâtir cette maison.
Deuxièmement, qu’une famille nombreuse et un carquois plein assure la tranquillité durant la vieillesse.
Autant c’est deux principes peuvent être vrai, il faut essayer de comprendre le tout du passage.
Il parle en effet de famille et de sa croissance. Dans tout le texte il est question de se confier en l’Éternel pendant qu’on travail à faire grandir cette famille qu’Il nous confie.
Il décide du nombre d’enfants. Peu ou beaucoup n’est pas le problème. Vouloir décider du nombre pour se satisfaire est le problème, que ce soit peu ou beaucoup.
Deuxièmement, il y a un beau résumé de la progression du travail du parent. Levez tôt le matin, couchez tard le soir, souffrir pour les enfants, et finalement (vs 5) devenir une autorité et un modèle pour cette famille (celui qui tire les flèches et qui parle aux ennemis à la porte de la ville).
Donc il y a un travail du parent et un contrôle de l’Éternel et pas l’inverse, i.e. un travail de l’Éternel et un contrôle du parent.
Personnellement, je suis un grand-père maintenant et mon rôle n’est plus de me lever tôt le matin pour nourrir les enfants, mais d’être l’autorité qu’il m’est demandé d’être dans ma famille, si bien sûr j’ai pu bien élevé cette famille en laissant le contrôle à l’Éternel.
Quelle joie de voir Dieu contrôler mes pas sur le chemin qu’Il a mis devant moi!
Psaume 127
1 Cantique des degrés. De Salomon. Si l’Éternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain; Si l’Éternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain.
2 En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de douleur; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil.
3 Voici, des fils sont un héritage de l’Éternel, Le fruit des entrailles est une récompense.
4 Comme les flèches dans la main d’un guerrier, Ainsi sont les fils de la jeunesse.
5 Heureux l’homme qui en a rempli son carquois! Ils ne seront pas confus, Quand ils parleront avec des ennemis à la porte.