Une crème contre les flétrissures ! Ésaïe 46
On ressent ici la profonde tristesse de Dieu envers un peuple qu’il aime, bien
que ce peuple le rejette.
Je vois ici deux leçons à en tirer pour moi :
–
Premièrement, que cet amour inconditionnel de Dieu envers moi m’amène à me
tourner vers Lui seul, dès le matin.
–
Deuxièmement, d’apprendre à ne pas changer qui je suis, pour faire plaisir
aux hommes. Il m’a créé, pour que je puisse être un outil dans sa main, pour
rejoindre les autres.
Dans un sens, il m’a sauvé parce qu’il m’aime ; il m’utilise parce
qu’il aime les autres. Moi ou les autres ? Dieu aime l’homme malgré la
méchanceté du peuple et Il ne changera pas qui Il est à cause de
cela. Il n’arrêtera pas d’être aimant parce que certains le haïssent.
Combien de fois est-on aigri par la méchanceté des autres ?
Combien de fois l’amertume détruit-elle ma vie, mon âme ? Quand les
actions méchantes des autres, qui veulent te changer, réussissent finalement à
flétrir ton âme.
On voit cela chez ces « vieux » qui ne sourient jamais et
critiquent tout le temps. Certains font tout pour ne pas avoir de peau flétrie
par l’âge. Crèmes, opérations, médication, cures de toutes sortes …, mais c’est
une âme flétrie qui est vraiment laide !
Ce n’est pas l’âge qui fait cela, mais l’âme qu’on a laissée se flétrir par
les actions des autres. Comme si je voulais les aider à me
détruire, plutôt que les empêcher !
Pourtant, il y a déjà assez de moi, que je laisse trop souvent détruire ma
propre vie, par même mes propres actions méchantes. Et, en passant, vous me
connaissez, et j’apporte plus que ma part de critique ! Oui, je flétris
mon âme !
Et, ce n’est pas que je doive fermer les yeux, les oreilles et la bouche à
la méchanceté dont je suis témoin, mais je ne dois pas la laisser flétrir mon
âme. S’ajouter à ma méchanceté dont je dois déjà me débarrasser.
Seigneur, aide-moi à reconnaitre ce que je dois changer et ce qui doit
rester inchangé, comme l’amour pour les autres, parce que tu m’as créé
ainsi. Aide-moi à ne pas laisser mon âme se flétrir. Toi seul peux
me donner un remède contre les flétrissures de l’âme … c’est ton amour sans
limite pour moi et pour l’autre !
Ésaïe 46
Bel s’écroule, Nebo tombe; On met leurs idoles sur des animaux, sur des
bêtes; Vous les portiez, et les voilà chargées, Devenues un fardeau pour
l’animal fatigué! Ils sont tombés, ils se sont écroulés ensemble, Ils ne
peuvent sauver le fardeau, Et ils s’en vont eux-mêmes en captivité.
Écoutez-moi, maison de Jacob, Et vous tous, restes de la maison d’Israël, Vous
que j’ai pris à ma charge dès votre origine, Que j’ai portés dès votre
naissance! Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, Jusqu’à votre vieillesse
je vous soutiendrai; Je l’ai fait, et je veux encore vous porter, Vous soutenir
et vous sauver. A qui me comparerez-vous, pour le faire mon égal? A qui me
ferez-vous ressembler, pour que nous soyons semblables? Ils versent l’or de
leur bourse, Et pèsent l’argent à la balance; Ils paient un orfèvre, pour qu’il
en fasse un dieu, Et ils adorent et se prosternent. Ils le portent, ils le
chargent sur l’épaule, Ils le mettent en place, et il y reste; Il ne bouge pas
de sa place; Puis on crie vers lui, mais il ne répond pas, Il ne sauve pas de
la détresse. Souvenez-vous de ces choses, et soyez des hommes! Pécheurs,
rentrez en vous-mêmes! Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps
anciens; Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, Je suis Dieu, et nul
n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et
longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli; Je dis: Mes arrêts
subsisteront, Et j’exécuterai toute ma volonté. C’est moi qui appelle de
l’orient un oiseau de proie, D’une terre lointaine un homme pour accomplir mes
desseins, Je l’ai dit, et je le réaliserai; Je l’ai conçu, et je l’exécuterai.
Écoutez-moi, gens endurcis de coeur, Ennemis de la droiture! Je fais approcher
ma justice: elle n’est pas loin; Et mon salut: il ne tardera pas. Je mettrai le
salut en Sion, Et ma gloire sur Israël.