Une épreuve nécessaire ! Lamentations 3.27-66
Il y a, dans ce texte, une réalisation que ce n’est pas de Dieu que l’homme doit se plaindre, mais de ses propres faiblesses et manques.
Pourquoi l’homme vivant se plaindrait-il ?
Que chacun se plaigne de ses propres péchés. vs 39
L’homme ne peut changer que lui-même et le changement ne sera pas facile, car « je résiste » ! Plusieurs se tournent vers la connaissance pour comprendre leurs propres problèmes. Cerner « le problème » qui est en eux, mais sans vouloir faire les changements nécessaires, qu’ils savent dur et douloureux. Mais c’est par l’apprentissage que vient la connaissance d’une chose.
Et le texte de ce matin est si clair à ce sujet. Dès sa jeunesse ! Cependant, si cette correction ne se fait pas durant la jeunesse, la vie sera un long périple de combat. La plupart du temps, il se résumera par l’accusation des autres, l’analyse des autres pour ne pas regarder à ses propres faiblesses, c.-à-d. ce que je sais devoir changer.
Combien de personnes connaissons-nous qui disent étudier un sujet pour aider les autres, mais qui cherchent, en réalité, à régler quelque chose dans leur propre vie.
– Des psychologues qui ont besoin de psychologues.
– Des psychiatres qui ne peuvent regarder leurs propres faiblesses.
– Des ouvriers d’œuvres humanitaires qui délaissent leur propre famille, ne sachant comment leur montrer leur amour.
– Des missionnaires qui apportent l’évangile dans le monde, ne sachant comment le faire autour d’eux, dans le monde ou Dieu les a placés.
Non, les croyants ne sont pas mieux ! Un homme me disait dernièrement qu’il savait qu’il est pêcheur, mais préférait son péché, évident à tous, que d’être comme les autres qui cachent leurs péchés. J’étais triste d’être témoin des résultats dans sa vie. Et tout cela parce qu’il a appris à justifier son péché pour ne pas avoir à le corriger. Voir et pointer au péché dans la vie des autres, pour ne pas regarder aux siens… n’y a-t-il pas un verset qui nous parle de cela ? (Matthieu 7.1-5)
Apprenons ! PAS à préserver nos enfants du « joug », mais à être présent, les écouter, et les aimer, pendant qu’ils passeront cette étape nécessaire dans leur vie.
« Il est bon pour l’homme de porter le joug dans sa jeunesse. Il se tiendra solitaire et silencieux, parce que l’Éternel le lui impose ; Il mettra sa bouche dans la poussière, sans perdre toute espérance ; Il présentera la joue à celui qui le frappe, il se rassasiera d’opprobres. Car le Seigneur ne rejette pas à toujours. Mais, lorsqu’il afflige, il a compassion selon sa grande miséricorde ; Car ce n’est pas volontiers qu’il humilie et qu’il afflige les enfants des hommes. » vs 27-33
Et Jérémie finit avec la joie de l’homme qui réalise et reçoit la délivrance de Dieu. Ce Dieu qui m’aime !
« J’ai invoqué ton nom, ô Éternel, du fond de la fosse. Tu as entendu ma voix : Ne ferme pas l’oreille à mes soupirs, à mes cris! Au jour où je tai invoqué, tu t’es approché, tu as dit : Ne crains pas! Seigneur, tu as défendu la cause de mon âme, tu as racheté ma vie. » vs 55-58
Aide-moi Seigneur, à écouter lorsque tu permets l’épreuve et à être un appui pour les autres qui vivent leurs épreuves, si nécessaire à leur vie, spécialement mes enfants. Ne pas les préserver de l’épreuve, mais les écouter durant cette épreuve !
Lamentation 3.27-66