Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Avant le salut… une sincère discussion avec Dieu.

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Voici un chapitre qui représente la condition d’une personne avant le salut.  Des passages dures, mais il faut comprendre le sens de cette discussion entre Jérémie et Dieu.

1- Tout commence par l’épreuve et réalisation de sa perte.  C’est malheureux mais ça nous prend une épreuve pour nous ouvrir les yeux.  Des fois, quand le coeur est sensible (comme Jérémie) l’épreuve ne veut pas dire une douleur chez moi mais une douleur de voir la conséquence de mes actions chez l’autre.  Et cette épreuve est bénéfique car elle m’ouvre les yeux.  Merci pour les épreuves.

2- Ensuite il y a les cries de détresse et la confession.  Le moment où je reconnais ma faute et où j’en suis attristé.  Pas une tristesse qui veut manipuler mais une tristesse sincère.   Là, Dieu ne peut être manipulé.  Il connaît les coeurs.

3- Viens encore l’explication de la justice.  Ceci ne peut venir que par Sa parole.  J’y apprend qui est Dieu.  J’y comprend la Sainteté et ma corruption, et les deux ne peuvent résider ensemble!

4- Finalement, il y a les cries de celui qui a compris sa perte.  Les supplications du coeur de celui qui se sait perdu.  Le désir de changer et l’appel à la Grâce de Dieu qui est le dernier recourt.  La réponse imméritée.

Dans les prochains passages, qui nous mènent au message de l’évangile (la bonne nouvelle), nous verrons la réponse de Dieu par la suite.  Le sacrifice de Son fils comme seul moyen de salut.

Mon Dieu donnes moi, lorsque j’ai péché, lorsque j’ai offensé Toi ou un autre, de passer ces étapes de: l’épreuve, la confession, la compréhension, la repentance.

Pour aller plus loin:

Le salut passe par une reconnaissance de ses fautes et une repentance sincère du coeur.  Même pour nous, il est difficile de concevoir de pardonner quelqu’un qui ne reconnaît pas m’avoir blessé.  Bien sûr, il y a la grâce qui peut me permettre de le faire, comme Dieu l’a fait.  Le pardon immérité,  mais il ne peut y avoir de pardon si il n’est pas accepté par le fautif.  Le pardon et la grâce sont là dans le coeur de l’offensé, mais le fautif ne pourra bénéficier du pardon si il ne l’accepte pas.  Et ne pas reconnaître sa faute veut aussi dire ne pas reconnaître le besoin de pardon.

Bien sûr tout cela implique une relation avec Dieu, un échange de coeur à coeur.  Certains croient que ces étapes de repentance ne peuvent venir de l’homme mais que c’est Dieu qui inscrit la repentance dans ceux qu’il aime, ceux qu’il a choisi (et tout cela est une autre sujet).  Je ne suis pas de cet opinion et je pense que c’est confirmé par ce passage.  Ici on voit une discussion avec l’homme.  Pas une discussion de Dieu avec un homme dont il lui aurait mis les paroles dans la bouche… ça ce serait un monologue!  Avec Dieu, c’est un échange de bouche à bouche, de coeur à coeur!  Mais si vous êtes d’un autre opinion, que cela ne nous empêche pas de marcher d’un même pas.  Philippiens 3.15-16

 

Jérémie 14

La parole qui fut adressée à Jérémie par l ‘Éternel, à l’ occasion de la sécheresse. Juda est dans le deuil, Ses villes sont désolées, tristes, abattues, Et les cris de Jérusalem s ‘élèvent. Les grands envoient les petits chercher de l’ eau, Et les petits vont aux citernes, ne trouvent point d ‘eau, Et retournent avec leurs vases vides; Confus et honteux, ils se couvrent la tête. La terre est saisie d’ épouvante, Parce qu ‘il ne tombe point de pluie dans le pays, Et les laboureurs confus se couvrent la tête. Même la biche dans la campagne Met bas et abandonne sa portée, Parce qu’ il n ‘y a point de verdure. Les ânes sauvages se tiennent sur les lieux élevés, Aspirant l’ air comme des serpents; Leurs yeux languissent, parce qu ‘il n’ y a point d ‘herbe. Si nos iniquités témoignent contre nous, Agis à cause de ton nom, ô Éternel! Car nos infidélités sont nombreuses, Nous avons péché contre toi. Toi qui es l’ espérance d ‘Israël, Son sauveur au temps de la détresse, Pourquoi serais- tu comme un étranger dans le pays, Comme un voyageur qui y entre pour passer la nuit? Pourquoi serais- tu comme un homme stupéfait, Comme un héros incapable de nous secourir? Tu es pourtant au milieu de nous, ô Éternel, Et ton nom est invoqué sur nous:Ne nous abandonne pas! Voici ce que l’ Éternel dit de ce peuple:Ils aiment à courir çà et là, Ils ne savent retenir leurs pieds; L ‘Éternel n’ a point d ‘attachement pour eux, Il se souvient maintenant de leurs crimes, Et il châtie leurs péchés. Et l’ Éternel me dit:N ‘intercède pas en faveur de ce peuple. S’ ils jeûnent, je n ‘écouterai pas leurs supplications; S’ ils offrent des holocaustes et des offrandes, je ne les agréerai pas; Car je veux les détruire par l ‘épée, par la famine et par la peste. Je répondis:Ah! Seigneur Éternel! Voici, les prophètes leur disent:Vous ne verrez point d’ épée, Vous n ‘aurez point de famine; Mais je vous donnerai dans ce lieu une paix assurée. Et l’ Éternel me dit:C ‘est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d’ ordre, Je ne leur ai point parlé; Ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, Des tromperies de leur coeur, qu ‘ils vous prophétisent. C’ est pourquoi ainsi parle l ‘Éternel Sur les prophètes qui prophétisent en mon nom, Sans que je les aie envoyés, Et qui disent:Il n’ y aura dans ce pays ni épée ni famine:Ces prophètes périront par l ‘épée et par la famine. Et ceux à qui ils prophétisent Seront étendus dans les rues de Jérusalem, Par la famine et par l’ épée; Il n ‘y aura personne pour leur donner la sépulture, Ni à eux, ni à leurs femmes, ni à leurs fils, ni à leurs filles; Je répandrai sur eux leur méchanceté. Dis- leur cette parole:Les larmes coulent de mes yeux nuit et jour, Et elles ne s’ arrêtent pas; Car la vierge, fille de mon peuple, a été frappée d ‘un grand coup, D’ une plaie très douloureuse. Si je vais dans les champs, voici des hommes que le glaive a percés; Si j ‘entre dans la ville, voici des êtres que consume la faim; Le prophète même et le sacrificateur parcourent le pays, Sans savoir où ils vont. As- tu donc rejeté Juda, Et ton âme a- t- elle pris Sion en horreur? Pourquoi nous frappes- tu Sans qu’ il y ait pour nous de guérison? Nous espérions la paix, et il n ‘arrive rien d’ heureux, Un temps de guérison, et voici la terreur! Éternel, nous reconnaissons notre méchanceté, l ‘iniquité de nos pères; Car nous avons péché contre toi. A cause de ton nom, ne méprise pas, Ne déshonore pas le trône de ta gloire! N’ oublie pas, ne romps pas ton alliance avec nous! Parmi les idoles des nations, en est- il qui fassent pleuvoir? Ou est- ce le ciel qui donne la pluie? N ‘est- ce pas toi, Éternel, notre Dieu? Nous espérons en toi, Car c’ est toi qui as fait toutes ces choses

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