Une des histoires les plus incompréhensibles de la Bible. D’ailleurs peu la lisent en comprenant vraiment, car on ne peut comprendre un tel drame dans la vie de quelqu’un. Et pire encore, sa réaction ! Qui peut croire à une telle réaction. La plupart d’entre nous regarde au ciel quand nous faisons nous-même une grosse gaffe et en subissons les conséquences. Ici un homme juste qui perd tous ses biens et sa famille… non, ce n’est pas possible qu’il réagisse ainsi. Comment ?
C’est une question de conviction. C’est une question de préparation.
Quelqu’un que j’ai rencontré un jour, et qui venait de perdre un jeune enfant, me disait : « L’épreuve n’est pas là pour faire grandir ta foi mais pour tester ta foi. Si tu n’as pas cherché à solidifier ta foi avant l’épreuve, ce n’est certainement pas l’épreuve qui va t’aider ! »
Sur quoi est-ce que s’appuie ma foi ? Ai-je la foi ? Est-ce que je la consolide ? Comment ? Job y a travaillé, nous le voyons dans la conviction des actions qu’il posait avant l’épreuve. Ce travail se confirmait par ses pensées, ses paroles et ses actions.
Seigneur, aides-moi à construire et consolider ma foi avant que l’épreuve n’arrive !
Job 1.13-22
Un jour que les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné, il arriva auprès de Job un messager qui dit: Les boeufs labouraient et les ânesses paissaient à côté d’eux; des Sabéens se sont jetés dessus, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Le feu de Dieu est tombé du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs, et les a consumés. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Des Chaldéens, formés en trois bandes, se sont jetés sur les chameaux, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné; et voici, un grand vent est venu de l’autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison; elle s’est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête; puis, se jetant par terre, il se prosterna, et dit: Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté; que le nom de l’Éternel soit béni! En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu.