Le calvaire commence pour Jésus. Accusation sans raison et sans témoins de faute, maltraité, et rejeté. Et ce n’est que les premières minutes ! Toute la scène est entourée de corruption et de mensonge, et on penserait que ses disciples seraient mieux, mais non ! Judas le trahit et maintenant Pierre le rejette !
Plusieurs paroles font vivre la crainte à Pierre, mais le chant du coq sera le pire de tous, car il lui fera vivre la honte.
Maintenant, Pierre pourra être connu des hommes comme celui qui a renié Jésus à trois reprises, mais le plus important est que Pierre est connu de Dieu comme celui qui est pardonné !
Être croyant ne nous met pas à l’abri de faire le mal, seulement de la conséquence de faire ce mal, car Il est mort à la croix pour payer pour cette conséquence.
Mais cela ne justifie pas non plus de faire le mal. Je suis attaché au pardon de Dieu pour l’éternité. Il faut maintenant que je brise la chaine du mal et m’en détache aujourd’hui.
Merci Seigneur pour ton pardon. Pierre n’est pas le seul à avoir vécu la honte du mal qu’il a fait, ou du bien qu’il n’a pas fait. J’ai l’impression que le coq a chanté trop souvent dans ma vie !
Jean 18.15-27
Simon Pierre, avec un autre disciple, suivait Jésus. Ce disciple était connu du souverain sacrificateur, et il entra avec Jésus dans la cour du souverain sacrificateur; mais Pierre resta dehors près de la porte. L’autre disciple, qui était connu du souverain sacrificateur, sortit, parla à la portière, et fit entrer Pierre. Alors la servante, la portière, dit à Pierre: Toi aussi, n’es-tu pas des disciples de cet homme? Il dit: Je n’en suis point. Les serviteurs et les huissiers, qui étaient là, avaient allumé un brasier, car il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre se tenait avec eux, et se chauffait. Le souverain sacrificateur interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. Jésus lui répondit: J’ai parlé ouvertement au monde; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret. Pourquoi m’interroges-tu? Interroge sur ce que je leur ai dit ceux qui m’ont entendu; voici, ceux-là savent ce que j’ai dit. A ces mots, un des huissiers, qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant: Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur? Jésus lui dit: Si j’ai mal parlé, fais voir ce que j’ai dit de mal; et si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu? Anne l’envoya lié à Caïphe, le souverain sacrificateur. Simon Pierre était là, et se chauffait. On lui dit: Toi aussi, n’es-tu pas de ses disciples? Il le nia, et dit: Je n’en suis point. Un des serviteurs du souverain sacrificateur, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, dit: Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin? Pierre le nia de nouveau. Et aussitôt le coq chanta.