Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Ces deux cris que tu attends et réponds !  Psaumes 57

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David commence en se cachant et finit en criant partout la grandeur de Dieu.  Cela fait penser l’histoire de l’apôtre Pierre.  À un moment, il se cache, dans la crainte, n’osant même pas avouer qu’il connait Jésus, et dans les actes il est sur les places publiques.

Comment peut-on passer ainsi d’un extrême à l’autre ?  Les psychologues expliqueront cela par un trouble de personnalité, quand en effet ce ne sont que les expressions de l’état d’âme de l’homme qui a été délivré par miracle.  Mais n’est-ce pas caractéristique de notre monde, médicales ou autres, qui traite les symptômes plutôt que les causes. 

Je ne peux vous dresser la liste de toutes ces erreurs de jugement, certaines plus évidentes que d’autres, mais prenons comme exemple le racisme, la pauvreté abjecte et la violence !  Ce ne sont que des symptômes de l’injustice, dans ce monde où nous vivons.  Mais comment régler l’injustice lorsque la morale est relative ? Lorsque les leaders de notre monde ne répondent qu’à d’autres leaders du monde.  Ou des juges qui répondent à d’autres juges.  Comme si quelqu’un qui se noie demandait l’aide d’une autre personne qui se noie.

David, ce grand roi, a compris ses faiblesses et qu’il est perdu.  Il réalise son impuissance et la nécessité de se tourner vers Dieu.  Face à l’impasse, il se confie en Dieu.  Comme pour l’histoire de Goliath !  Il n’a pas hésité à aller le combattre même s’il n’avait aucune chance, mais s’est confié en Dieu pour le délivrer.

Et, après la délivrance, reconnaitre la grandeur de Dieu.  Car il est triste de voir l’homme oublier Dieu, lorsqu’il en a tant besoin, mais encore plus triste de voir celui qui a été libéré, oublier son Dieu, et ne pas Lui rendre grâce.  Et là on parle de celui qui se dit croyant !

Oui je crierai à toi, pour la délivrance, quand aucun homme ne peut m’aider, et je crierai aux hommes, au sujet de ta bonté, après que tu m’as démontré ta bonté.  En 1980, j’ai crié pour ton salut, aujourd’hui je crie ma délivrance éternelle.  Ces deux cris que tu attends et réponds !

 

Psaumes 57

(57:1) Au chef des chantres. [Ne détruis pas.] Hymne de David. Lorsqu’il se réfugia dans la caverne, poursuivi par Saül. (57:2) Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi! Car en toi mon âme cherche un refuge; Je cherche un refuge à l’ombre de tes ailes, Jusqu’à ce que les calamités soient passées. (57:3) Je crie au Dieu Très-Haut, Au Dieu qui agit en ma faveur. (57:4) Il m’enverra du ciel le salut, Tandis que mon persécuteur se répand en outrages; -Pause. Dieu enverra sa bonté et sa fidélité. (57:5) Mon âme est parmi des lions; Je suis couché au milieu de gens qui vomissent la flamme, Au milieu d’hommes qui ont pour dents la lance et les flèches, Et dont la langue est un glaive tranchant. (57:6) Élève-toi sur les cieux, ô Dieu! Que ta gloire soit sur toute la terre! (57:7) Ils avaient tendu un filet sous mes pas: Mon âme se courbait; Ils avaient creusé une fosse devant moi: Ils y sont tombés. -Pause. (57:8) Mon coeur est affermi, ô Dieu! mon coeur est affermi; Je chanterai, je ferai retentir mes instruments. (57:9) Réveille-toi, mon âme! réveillez-vous, mon luth et ma harpe! Je réveillerai l’aurore. (57:10) Je te louerai parmi les peuples, Seigneur! Je te chanterai parmi les nations. (57:11) Car ta bonté atteint jusqu’aux cieux, Et ta fidélité jusqu’aux nues. (57:12) Élève-toi sur les cieux, ô Dieu! Que ta gloire soit sur toute la terre!

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