Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

C’est la faute des autres !  Jacques 1.9-18

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Quelle facilité de donner toute la responsabilité aux autres ou à Dieu pour tous les maux et prendre toute la gloire quand ça va bien !  Dans ce texte, Jacques nous parle de donner la responsabilité à Dieu pour la tentation, alors que c’est moi qui suis « attiré et amorcé par « ma » propre convoitise ». Il est temps que j’apprenne à me connaitre et que je reconnaisse cette convoitise qui m’attire et m’amorce.  (Nous pouvons lire plus en détail ces convoitises qui sont propres à l’homme dans ce monde dans la première épitre de Jean 2.16)

Il n’est donc pas surprenant que je blâme Dieu pour la tentation, car, c’est ce que je fais aussi avec les autres.  Je blâme les autres pour mes fautes, car je n’aime pas montrer mes faiblesses.

Pour ma part, lorsque je perds mes lunettes, je dis souvent que c’est Mimi qui les a cachées ! Lorsque je dis cela au sujet de mes lunettes, je ne fais bien sûr que des blagues et simplement pour rire.  Et je parais évidemment stupide pour ceux qui m’entendent. Mais n’est-ce pas ce que nous faisons constamment ?  Culpabiliser les autres pour nos fautes.  Généralement, c’est plus sournois que mon histoire de lunette, mais ça n’en reste pas moins le cas.  En commençant par Adam qui a mis la faute sur Ève, et Ève qui a mis la faute sur le serpent.   C’est tellement plus facile et satisfaisant de savoir que c’est l’autre qui est coupable.  C’est stupide, mais on le fait constamment. 

Et lorsque nous ne pouvons pas accuser personne, nous accusons Dieu, le destin, ou le gouvernement, etc.  D’ailleurs beaucoup de croyants ont blâmé leurs gouvernements lors de la pandémie, car ils n’osaient pas blâmer Dieu, mais il faut trouver un coupable.  Certains vont même jusqu’à maudire ce Dieu auquel ils ne croient pas.  Le but ultime ?  Trouver un coupable pour ME déculpabiliser.

Donc, cette fois-ci, laissez-moi vous expliquer ma vie selon la vérité que je connais:

– Je suis la cause de mon malheur.

Pas que j’ai nécessairement été la cause de ces mauvaises choses qui m’arrivent, mais je décide d’en être malheureux, alors que je sais que Dieu ne veut que mon bien et permet tout pour ma croissance et Sa Gloire.

– Dieu est la cause de mon bonheur.

Directement et indirectement, à travers tous ceux qu’il met sur mon chemin. Mon épouse, qui ne perd pas mes lunettes, mais m’aide à les trouver, moi qui suis si étourdi !  Merci pour ma famille fantastique.  Merci pour mes amis si compréhensifs et fidèles. Merci Seigneur pour ce bonheur de les avoir placés dans ma vie.

Bon, il est temps que j’aille m’occuper de cette journée devant moi. Malheur ou bonheur, ça dépendra de mon cœur, mon attitude, ma réponse à mes convoitises. Que je laisse Dieu m’utiliser pour Sa Gloire.

En passant, je peux perdre mes lunettes, mais je ne peux pas perdre Mimi, car elle m’a permis de voir clair durant cette vie comblée. Le grand optométriste m’a donné la bonne lunette pour mon bonheur !

 

Note sur le fait de « se glorifier »:

Puis-je vraiment me glorifier ? N’est-ce pas de l’orgueil ?

Le mot grec qui est utilisé, au début tu texte, est kauchaomai. Ce mot a pour origine le cou qui tient la tête droite vers le haut. Est-ce bien ou mal de faire cela ?

Donc je vous propose de faire ceci. Étirez votre cou pour lever la tête vers le haut. Maintenant, où se dirige votre regard ? Vers le haut ou vers le bas ?

Je suggère donc deux choses :

1- Je lève ma tête vers le haut et mon regard se tourne vers le haut, vers mon Dieu. C’est bon ! Je regarde à Lui de ma position plus basse et espère en Lui.

2- Je lève ma tête vers le haut et mon regard se tourne vers le bas, vers les hommes. C’est mauvais ! Je regarde aux autres comme étant au-dessus d’eux et me flattant de cette élévation.

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