Section 7 – Zayin ז
Dans sa Parole, Dieu m’a fait une promesse et c’est mon espérance, ma consolation dans ma misère.
Mais Serge, quelle est cette misère que tu as? Comment peux-tu parler de misère alors que tu es comblé ? Eh oui, je suis comblé et c’est sa promesse qui me donne la vie. Sans elle je serais le plus triste des hommes.
Et là est le mensonge, de croire que quelques bienfaits extérieurs puissent cacher l’âme qui souffre en dedans. Plusieurs (pour ne pas dire tous) ont une souffrance, un combat, qu’ils font tout pour cacher, car la révéler, révèlerais aussi ma faiblesse ou mon agresseur. Et ça, c’est impossible !
Et le fait d’être chrétien ne change rien à ces difficultés et peut-être même que cela l’amplifie ! Parce que j’ai le salut, je dois paraitre fort. Parce que je suis pardonné, je dois tout pardonner (disent certains) et même fermer les yeux (et surtout la bouche) sur le mal qu’on m’a fait, car ce serait de la médisance !
Parenthèse : Ma dernière phrase était plutôt ironique, car le fait d’être pardonné n’exige pas que je pardonne, mais m’incite par l’amour de Dieu qui habite maintenant en moi, à être prêt à pardonner celui si se repend. Attendre avec impatience, prière et pleurs de voir la repentance de celui que je désire pardonner plus que tous. Il y a une distinction importante à faire ici. Mais nous approfondirons une autre fois, ou bien parlons-en, si tu veux, quand tu veux !
Donc, la solution pour ma douleur ? Il n’y en a qu’une et c’est ce que fait l’auteur de ce psaume – Crier à Dieu. Lui me connait. Lui connait ma faiblesse. Lui connait mes agresseurs. Lui connait la justice.
« Souviens-toi de ta promesse à ton serviteur, puisque tu m’as donné l’espérance!
C’est ma consolation dans ma misère, car ta promesse me rend la vie. » vs 49-50
Oui j’ai la vie et je suis comblé. WOW! Je suis béni de façon incroyable. Dieu est bon et pour cela je sais que je peux crier À LUI pour être consolé !
Psaume 119.49-56
Souviens-toi de ta promesse à ton serviteur, Puisque tu m’as donné l’espérance! C’est ma consolation dans ma misère, Car ta promesse me rend la vie. Des orgueilleux me chargent de railleries; Je ne m’écarte point de ta loi. Je pense à tes jugements d’autrefois, ô Éternel! Et je me console. Une colère ardente me saisit à la vue des méchants Qui abandonnent ta loi. Tes statuts sont le sujet de mes cantiques, Dans la maison où je suis étranger. La nuit je me rappelle ton nom, ô Éternel! Et je garde ta loi. C’est là ce qui m’est propre, Car j’observe tes ordonnances.