La différence entre bon et fidèle serviteur, et serviteur méchant et paresseux (plutôt désintéressé ou hésitant). est de deux formes.
Méchant vs bon, fait référence à une action. Semble donc relié à la justice qui évalue les actions.
Désintéressé vs fidèle, fait référence à un attitude. Semble donc relié à l’amour qui évalue les attitudes du coeur.
Beaucoup reste à dire sur ce passage et toutes les intentions possibles de l’auteur, mais la dernière section nous révèle les comportements envers les autres (Dieu ou l’homme) qui sont divisés en deux sections, actions et attitude. Pour ce qui est des péchés. cela ferai référence aux actions bonnes ou mauvaise qui provoque animosité et blessures. L’autre élément ferait référence, à l’amour ou l’indifférence envers l’autre, qui provoque le rejet et l’attaque à sa valeur personnelle.
Dans les deux cas il faut laisser à Dieu d’agir et non moi. Premièrement le jugement des actions et deuxièmement je dois trouver ma valeur en Dieu et ce qu’il a fait pour moi en son Fils.
Matthieu 25.14-30
Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. (25:16) Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit: Seigneur, tu m’as remis deux talents; voici, j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit: Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné; j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.