Ici nous pouvons lire le travail de Dieu chez les non-croyants. En effet, Naaman n’est pas un israélite et non plus un croyant (à en juger par cette histoire, même si je crois qu’il le devient à la fin de l’histoire) et Dieu s’est servi de Naaman pour délivrer les Syriens des peuples qui les entouraient et leur faisaient la guerre.
Par la suite une jeune fille israélite, en captivité chez Naaman, « fait la leçon (dans un certain sens) au roi d’Israël. En effet, elle témoigne (même si elle a été enlevée par Naaman et est son esclave) de la puissance de Dieu et du travail de Dieu à travers son prophète Élisée. Par contre, le roi d’Israël ne peut reconnaitre la main de Dieu dans cette histoire et soupçonne le mal du roi de Syrie, plutôt que de rendre témoignage à Dieu et Son prophète Élisée. Nous avons un exemple de l’orgueil d’un roi.
Et par la suite c’est le tour de Naaman, général de l’armée qui ne veut pas faire une simple chose que demande Élisée, afin de guérir. Il doit recevoir le conseil sage de ses serviteurs qui lui font finalement entendre raison et il est guéri de sa lèpre. Il faut croire que l’autorité monte à la tête et que d’être un serviteur te fait comprendre les choses simples et essentielles de la vie.
Seigneur, aide-moi à être un serviteur et te faire confiance, mais surtout à ne pas être le genre de personne dont l’autorité lui monte à la tête et qui ne peut plus entendre la simple raison. Je sais que l’autorité passe avant la sagesse dans notre société, mais je préfère être un serviteur intelligent qu’un roi stupide!! 😉
Donc, Esclave -1 … Roi – 0 ET serviteur 1 … général – 0 !
2 Rois 5.1-16
Naaman, chef de l’armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur de son maître et d’une grande considération; car c’était par lui que l’Éternel avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux. Or les Syriens étaient sortis par troupes, et ils avaient emmené captive une petite fille du pays d’Israël, qui était au service de la femme de Naaman. Et elle dit à sa maîtresse: Oh! si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, le prophète le guérirait de sa lèpre! Naaman alla dire à son maître: La jeune fille du pays d’Israël a parlé de telle et telle manière. Et le roi de Syrie dit: Va, rends-toi à Samarie, et j’enverrai une lettre au roi d’Israël. Il partit, prenant avec lui dix talents d’argent, six mille sicles d’or, et dix vêtements de rechange. Il porta au roi d’Israël la lettre, où il était dit: Maintenant, quand cette lettre te sera parvenue, tu sauras que je t’envoie Naaman, mon serviteur, afin que tu le guérisses de sa lèpre. Après avoir lu la lettre, le roi d’Israël déchira ses vêtements, et dit: Suis-je un dieu, pour faire mourir et pour faire vivre, qu’il s’adresse à moi afin que je guérisse un homme de sa lèpre? Sachez donc et comprenez qu’il cherche une occasion de dispute avec moi. Lorsqu’Élisée, homme de Dieu, apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au roi: Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements? Laisse-le venir à moi, et il saura qu’il y a un prophète en Israël. Naaman vint avec ses chevaux et son char, et il s’arrêta à la porte de la maison d’Élisée. Élisée lui fit dire par un messager: Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain; ta chair redeviendra saine, et tu seras pur. Naaman fut irrité, et il s’en alla, en disant: Voici, je me disais: Il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l’Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place et guérira le lépreux. Les fleuves de Damas, l’Abana et le Parpar, ne valent-ils pas mieux que toutes les eaux d’Israël? Ne pourrais-je pas m’y laver et devenir pur? Et il s’en retournait et partait avec fureur. Mais ses serviteurs s’approchèrent pour lui parler, et ils dirent: Mon père, si le prophète t’eût demandé quelque chose de difficile, ne l’aurais-tu pas fait? Combien plus dois-tu faire ce qu’il t’a dit: Lave-toi, et tu seras pur! Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l’homme de Dieu; et sa chair redevint comme la chair d’un jeune enfant, et il fut pur.