Eh qu’ils sont mauvais! Eh que les autres m’agacent!… ces musulmans, ces athées, ces catholiques, ces témoins de Jéhovah, ces charismatiques, etc… finalement tous les autres! Et si vous êtes sur ma liste, je suis aussi probablement sur la votre!
Il est facile de voir mes forces et les faiblesses des autres. Et il est si facile de m’en convaincre que je finis par oublier que je dois demander à Dieu pour la force et je dois m’humilier pour mes faiblesses. D’une chose à l’autre je finis par perdre la foi, si je l’ai déjà eu.
« Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » vs8
Pas parce que tous seront athées, mais parce que ceux qui se disent croyants n’auront pas la foi, ils ne seront croyants que de nom!
Pourquoi demander à Dieu qui connait tout et m’aime (dirons certains)? Bien sûr qu’Il sait! Bien sûr qu’Il m’aime! Mais le fait de me tourner vers lui pour la plus petite de mes requêtes, démontre ma foi envers Lui, mon amour aussi pour Lui, mon vrai désir de me rapprocher de Lui. Peut-être pour la simple raison que je ne me tourne vers Dieu que lorsque je reconnais mon incapacité.
Dans cette communication de coeur à coeur, qu’est la prière, ce n’est pas Lui qui ne veut pas entendre mon coeur, c’est moi qui ne veut pas ouvrir la bouche de mon coeur!
On a vu l’autre jours que la foi ne se mesure pas en quantité, mais se démontre en faisant la volonté du Père. Ici on voit que la foi ne se mesure pas capacité de service mais se démontre par l’humilité devant Dieu et les hommes. Je pense que Dieu, étant au ciel, il est là-haut et j’essaie de m’élever. En m’élevant je ne fait que m’éloigner de Dieu. C’est à genoux que je me rapproche de Dieu.
Plusieurs perçoivent les gens qui ont de la foi comme ayant une grande confiance, une grande force. Jésus nous enseigne ici que la foi, c’est pleurer à genoux, plutôt que crier debout.
Luc 18.1-14
1 Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher. 2 Il dit: Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n’avait d’égard pour personne. 3 Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire: Fais-moi justice de ma partie adverse. 4 Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même: Quoique je ne craigne point Dieu et que je n’aie d’égard pour personne, 5 néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête. 6 Le Seigneur ajouta: Entendez ce que dit le juge inique. 7 Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? 8 Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? 9 Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres: 10 Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était pharisien, et l’autre publicain. 11 Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; 12 je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. 13 Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. 14 Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.