Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Encore gardien ! Mais cette fois-ci, des brebis ! Jean 10.1-13

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Toute une allégorie pour nous faire comprendre que Jésus est le bon berger, le seul berger.  Parfois nous prenons une allégorie et essayons d’y attacher trop d’éléments, mais ici tous les éléments importants et essentiels y sont bien présentés !  Jésus mentionne lui-même tous ces éléments et ils prennent donc de l’importance dans la compréhension de la vérité qu’illustre cette allégorie.

Il parle ici aux pharisiens, qui sont ceux qui disent protéger le troupeau, mais qui ne sont que des mercenaires (ou simples salariés dans certaines versions), qui ne travaillent que pour leur bien-être.  Le loup va venir et ils fuiront, mais le berger donnera sa vie pour ses brebis.  Et cette heure est proche, car Jésus « marche vers la croix » !

Il est facile de reconnaitre les mercenaires, quand on voit ces hommes qui ne travaillent que pour leur bénéfice.  Dans le monde où nous vivons, il est aussi facile de reconnaitre ces mercenaires. Ceux-là qui se font appeler pasteurs, mais qui sont prêts à quitter le troupeau, lorsqu’il y a trop d’attaques, lorsqu’il n’y a plus de salaire ou bien que le salaire et la gloire sont plus importants ailleurs. (un peu plus loin sur le titre vs la tâche)  

Pour moi, je dois me poser la question ?  Suis-je un mercenaire, qui ne travaille que pour un salaire, pour son propre bénéfice ?  Que je me souvienne que tu es le seul qui puisse être appelé « le berger ».

Seigneur, aide-moi à prendre servir les brebis que tu m’as confiées pour que j’en prenne soin et leur enseigne ta parole. 

 

Le titre ou la tâche ?

J’ai déjà été gardien de prison, et c’était plutôt un endroit de loups !  Où il fallait empêcher les loups de sortir, ceux qui veulent faire du mal.  Il est donc plus facile pour moi d’être prudent des loups qui sont en dehors de la bergerie, mais j’ai toujours trouvé difficile de les reconnaitre dans la bergerie. 

Développant brièvement sur cette analogie de la bergerie en rapport à ceux qui y sont présents.  Il y a dans la bergerie, des superviseurs (episcopos), des mercenaires (misthotos), des loups (lukos) et bien sûr des brebis (probaton).  

Les brebis sont le troupeau du berger de nos âmes, Jésus, qui a donné sa vie pour ses brebis.  Il n’y a qu’un seul berger ou pasteur, le Seigneur Jésus-Christ.  D’ailleurs, il n’y a qu’un seul passage (Ephésiens 4.11) qui fasse référence à des hommes comme pasteurs ou bergers, mais dans le sens d’une tâche qui leur est confiée, non comme un titre.  De la même façon qu’enseignant qui n’est qu’une tâche et pas un titre.  Il y a trop d’hommes qui désirent les titres, et qui démontrent qu’ils veulent être élevés, et cela doit toujours être réservé à Dieu.

En effet, le titre de pasteur, ou berger, ou enseignant, ne revient qu’au Seigneur.  Les hommes ne font qu’accomplir des tâches confiées par Lui.  Il est plus juste de les appeler superviseurs, car c’est le mot qui est utilisé dans le NT pour les décrire, et qui rappelle qu’ils travaillent pour un maître et le troupeau ne leur appartient pas. 

Que je ne recherche aucun titre, mais plutôt d’accomplir la tâche qui m’est confiée par le maître.  Et, peu importe la tâche, elle est louable et doit être faite pour glorifier mon Seigneur.

J’ai apprécié mon travail de gardien de prison, car j’y ai appris à faire face au loup, peu importe le coût.  Maintenant, il faut protéger les brebis, peu importe le coût, les épreuves, les attaques, ou le salaire !

 

Jean 10.1-13

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas dans l’enclos des brebis par la porte mais s’y introduit par un autre endroit est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.Le gardien lui ouvre et les brebis écoutent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent et il les conduit dehors. Lorsqu’il les a [toutes] fait sortir, il marche devant elles et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront pas un étranger, mais elles fuiront au contraire loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers.» Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit encore: «En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés. C’est moi qui suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et sortira, et il trouvera de quoi se nourrir. 10 Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. 11 »Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.12 Le simple salarié, quant à lui, n’est pas le berger et les brebis ne lui appartiennent pas. Lorsqu’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et prend la fuite; alors le loup s’en empare et les disperse. 13 [Le simple salarié s’enfuit] car il travaille pour de l’argent et ne se soucie pas des brebis.

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