Job vient de subir le discours d’Éliphaz – le parfait religieux « qui du ciel peut te regarder toi qui es en bas près de l’abîme et te conseiller pour venir le rejoindre dans sa sagesse ». Je suis un peu ironique mais c’est ce genre de « pharisien » qui répugne à Dieu car ils parlent, ils jugent sans savoir. Ils semblent si près de Dieu, qu’on a l’impression qu’ils parlent pour Lui !!
Éliphaz a donc prit la place du juge en accusant Job de péchés immondes qui sont en horreur à Dieu. Il a fait un raisonnement très humain. « Job est éloigné de Dieu + le pécheur est éloigné de Dieu = Job est pécheur ». Mais des fois l’équation de Dieu est incompréhensible à l’homme. Comme ces hommes bien intentionnés qui veulent raisonner la foi. Si c’était par la raison ou par la vue, ce ne serait plus de la foi. Mais ceux-là qui se place en juge à la place de Dieu, ceux-la qui tentent de résoudre les équations impossibles de Dieu. Donc voici l’équation de Job : « Dieu s’est éloigné de moi + je n’ai pas péché = je ne comprends pas et je suis perdu sans Dieu ». Sa plainte, sa révolte n’est pas un rejet de la présence de Dieu mais une de désespoir devant la pensée de son absence. Tout une différence !
Recherches-tu la présence de Dieu ? Te questionnes-tu sur son absence ? Seigneur ! Que je ne doute jamais de ta présence, peu importe l’épreuve et ma compréhension humaine, tu es toujours présent et à l’écoute de ma prière.
Job 23.1-12
Job prit la parole et dit: Maintenant encore ma plainte est une révolte, Mais la souffrance étouffe mes soupirs. Oh! si je savais où le trouver, Si je pouvais arriver jusqu’à son trône, Je plaiderais ma cause devant lui, Je remplirais ma bouche d’arguments, Je connaîtrais ce qu’il peut avoir à répondre, Je verrais ce qu’il peut avoir à me dire. Emploierait-il toute sa force à me combattre? Ne daignerait-il pas au moins m’écouter? Ce serait un homme droit qui plaiderait avec lui, Et je serais pour toujours absous par mon juge. Mais, si je vais à l’orient, il n’y est pas; Si je vais à l’occident, je ne le trouve pas; Est-il occupé au nord, je ne puis le voir; Se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir. Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie; Et, s’il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or. Mon pied s’est attaché à ses pas; J’ai gardé sa voie, et je ne m’en suis point détourné. Je n’ai pas abandonné les commandements de ses lèvres; J’ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche.