Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Fermer les yeux et la bouche?!

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Profiteurs, profiteurs, profiteurs!  Il peut manquer de beaucoup de choses, mais il ne manquera jamais de profiteurs.  Nous voyons dans ce texte des juifs qui profitent de la situation des travaux sur le mur pour faire de l’argent en profitant de leurs frères et soeurs.

Chaque fois qu’il y a un désastre ou une catastrophe naturelle, il y a des profiteurs, des rapaces qui viennent profiter des autres.    En ce moment nous vivons la période du Coronavirus dans le monde et les masques de protection, et puisqu’il y a une pénurie, certains en ont achetés d’avance pour les vendre 10 fois plus cher.  Des gens qui s’enrichissent sur la misère des autres, et de nos jours sur la peur des autres!

Bien sûr, je ne suis pas comme cela… mais est-ce que j’y participe… lorsque je ferme les yeux sur leurs mauvaises actions?  Néhémie n’a pas fermé les yeux sur les actions des profiteurs et il les a repris.  Il a utilisé son autorité pour parler et pourtant il devait bien connaître plusieurs de ces profiteurs.  Même que quelques-uns avaient probablement donné un peu pour l’aider!  Comment critiquer ceux qui t’ont aidé ou peuvent encore t’aider??  Ne faisons-nous pas la même chose, lorsque nous ne reprenons pas un profiteur … parce qu’il est un donateur important à notre cause!!

La tâche de Néhémie n’était pas de redresser une société corrompue mais de redresser un mur!  Mais sans oublier la tâche première il n’a pas fermé ni les yeux, ni la bouche!

Donc, en travaillant fidèlement au bien… ne pas fermer les yeux ni la bouche face au mal!

Néhémie 5:1-13

Il s’éleva de la part des gens du peuple et de leurs femmes de grandes plaintes contre leurs frères les Juifs. Les uns disaient: Nous, nos fils et nos filles, nous sommes nombreux; qu’on nous donne du blé, afin que nous mangions et que nous vivions. D’autres disaient: Nous engageons nos champs, nos vignes, et nos maisons, pour avoir du blé pendant la famine. D’autres disaient: Nous avons emprunté de l’argent sur nos champs et nos vignes pour le tribut du roi. Et pourtant notre chair est comme la chair de nos frères, nos enfants sont comme leurs enfants; et voici, nous soumettons à la servitude nos fils et nos filles, et plusieurs de nos filles y sont déjà réduites; nous sommes sans force, et nos champs et nos vignes sont à d’autres. Je fus très irrité lorsque j’entendis leurs plaintes et ces paroles-là. Je résolus de faire des réprimandes aux grands et aux magistrats, et je leur dis: Quoi! vous prêtez à intérêt à vos frères! Et je rassemblai autour d’eux une grande foule, et je leur dis: Nous avons racheté selon notre pouvoir nos frères les Juifs vendus aux nations; et vous vendriez vous-mêmes vos frères, et c’est à nous qu’ils seraient vendus! Ils se turent, ne trouvant rien à répondre. Puis je dis: Ce que vous faites n’est pas bien. Ne devriez-vous pas marcher dans la crainte de notre Dieu, pour n’être pas insultés par les nations nos ennemies? Moi aussi, et mes frères et mes serviteurs, nous leur avons prêté de l’argent et du blé. Abandonnons ce qu’ils nous doivent! Rendez-leur donc aujourd’hui leurs champs, leurs vignes, leurs oliviers et leurs maisons, et le centième de l’argent, du blé, du moût et de l’huile que vous avez exigé d’eux comme intérêt. Ils répondirent: Nous les rendrons, et nous ne leur demanderons rien, nous ferons ce que tu dis. Alors j’appelai les sacrificateurs, devant lesquels je les fis jurer de tenir parole. Et je secouai mon manteau, en disant: Que Dieu secoue de la même manière hors de sa maison et de ses biens tout homme qui n’aura point tenu parole, et qu’ainsi cet homme soit secoué et laissé à vide! Toute l’assemblée dit: Amen! On célébra l’Éternel. Et le peuple tint parole.

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