Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Fierté, non !  Tes bénédictions sont pour ta gloire, pas pour nourrir mon orgueil !  Juges 8.22-35

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Dieu les a délivrés et la gloire Lui revient c’est évident !  D’ailleurs, Gédéon refusera de dominer sur le peuple, car c’est Dieu qui doit dominer.  Gédéon affirme publiquement la domination de Dieu, mais de façon personnelle, construit un éphod, sujet d’idolâtrie, qui fut un piège pour sa maison, et sujet de prostitution du peuple. 

Mais, n’agissons-nous pas de façon semblable, nous qui nous disons croyants ?  Nous proclamons haut et fort, dans nos églises, la victoire de Dieu sur la mort, mais nous gardons nos petites idoles dans nos vies.

Et quelles sont ces idoles qui deviennent un piège ?  Il serait bien facile de rejeter les idoles du monde, et nous le faisons, en général, mais qu’en est-il de nos idoles chrétiennes ?  Ces choses qui nous ont même été gagnées par Dieu ?  En effet, Gédéon s’est servi de l’or gagné durant les victoires gagnées par Dieu, pour faire son éphod.  Quels sont donc ces « éphode » que nous nous bâtissons avec le résultat de la bonté de Dieu ?

– Nos églises, ou plutôt ces grands bâtiments que nous appelons églises ?             Sont-elles devenues nos idoles ?   Je connais même un groupe de croyants qui           appellent leur église « la Cité » ? 

« Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme        Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, » Philippiens 3.20

            Attention, à nos actions qui parlent plus fort que nos paroles.  L’éphode    de Gédéon qui détourne le cœur du peuple, sournoisement !

 

– Nos familles, qui sont si importantes pour Dieu.  Donnons-nous plus     d’importance aux accomplissements de nos enfants, qui deviennent notre         fierté, nos idoles ?  Et pourquoi être fière de nos enfants s’ils nous sont donnés

de Dieu et si leur réussite vient de Dieu ?  Je peux être béni par les enfants que    Dieu m’a donnés, mais « fier », non !  Et Gédéon s’est bâti une grande famille     (70 fils) avec toutes ses femmes et concubines.  Et nous lierons la triste

histoire de cette famille qu’il a voulu « se bâtir » !

 

Notre paix, alors que nous vivons dans un monde sans guerre.  Bien sûr qu’il    y a des guerres dans d’autres pays, des querelles et déchirements dans d’autres    familles, mais pas chez moi, car « Dieu me protège » !  Est-ce que mes       bénédictions sont devenus un sujet d’idolâtrie, alors que les bénédictions sont    plus visibles dans ma vie, que le Dieu qui me les a donnés ?  Gédéons et sa          famille ont fini leur vie dans la paix.  Paix en apparence, mais guerre dans le    coeur.  Je connais un « pasteur psychothérapeute » qui prêche que la bonne             nouvelle n’est pas au sujet du salut ou du pardon des péchés, mais de la    guérison des cœurs !  Est-ce que la paix de notre cœur passe avant la paix             avec mon Dieu ?  Dieu pourra donné la paix à mon cœur lorsque j’aurai    accepté la bonne nouvelle du sacrifice de Jésus qui est venu pour me permettre         la paix avec mon Dieu en premier !

 

Seigneur, aide-moi à ne pas me bâtir des idoles, même au milieu de ton peuple.  Oui, tu m’as donné la victoire, mais ce n’est pas pour flatter mon orgueil, mais pour te glorifier avant tout.  Je suis béni pour te glorifier, par pour me satisfaire.

 

Juges 8.22-35

Les hommes d’Israël dirent à Gédéon: Domine sur nous, et toi, et ton fils, et le fils de ton fils, car tu nous as délivrés de la main de Madian. Gédéon leur dit: Je ne dominerai point sur vous, et mes fils ne domineront point sur vous; c’est l’Éternel qui dominera sur vous. Gédéon leur dit: J’ai une demande à vous faire: donnez-moi chacun les anneaux que vous avez eus pour butin. -Les ennemis avaient des anneaux d’or, car ils étaient Ismaélites. – Ils dirent: Nous les donnerons volontiers. Et ils étendirent un manteau, sur lequel chacun jeta les anneaux de son butin. Le poids des anneaux d’or que demanda Gédéon fut de mille sept cents sicles d’or, sans les croissants, les pendants d’oreilles, et les vêtements de pourpre que portaient les rois de Madian, et sans les colliers qui étaient aux cous de leurs chameaux. Gédéon en fit un éphod, et il le plaça dans sa ville, à Ophra, où il devint l’objet des prostitutions de tout Israël; et il fut un piège pour Gédéon et pour sa maison. Madian fut humilié devant les enfants d’Israël, et il ne leva plus la tête. Et le pays fut en repos pendant quarante ans, durant la vie de Gédéon. Jerubbaal, fils de Joas, s’en retourna, et demeura dans sa maison. Gédéon eut soixante-dix fils, issus de lui, car il eut plusieurs femmes. Sa concubine, qui était à Sichem, lui enfanta aussi un fils, à qui on donna le nom d’Abimélec. Gédéon, fils de Joas, mourut après une heureuse vieillesse; et il fut enterré dans le sépulcre de Joas, son père, à Ophra, qui appartenait à la famille d’Abiézer. Lorsque Gédéon fut mort, les enfants d’Israël recommencèrent à se prostituer aux Baals, et ils prirent Baal-Berith pour leur dieu. Les enfants d’Israël ne se souvinrent point de l’Éternel, leur Dieu, qui les avait délivrés de la main de tous les ennemis qui les entouraient. Et ils n’eurent point d’attachement pour la maison de Jerubbaal, de Gédéon, après tout le bien qu’il avait fait à Israël.

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