Quelle période de confusion ! Il est dit : « En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon. » vs 6
Bon, si on regarde l’histoire d’Israël, qui va suivre, on peut ironiquement dire que ça n’a pas été mieux avec les rois ! Mais est-ce que cela veut dire qu’il ne faut pas avoir de roi, et chacun peut faire ce qui lui semble bon ? Et quand on a un roi, ne fait-il pas aussi ce qui lui semble bon, comme tous les hommes finalement ! La solution est de faire ce qui est bon aux yeux du seul qui sait « ce qui est bon ».
Ici nous avons l’histoire de Mica, et clairement, il se confie en ses richesses et en l’homme. Cette statue d’argent, que sa mère a fait sculpter, a coûté 1100 sicles d’argent. Plus tard Mica offre un salaire de 10 sicles d’argent par an, à un lévite. Tu peux donc t’imaginer la valeur d’une statue qui représente 110 ans de salaire.
Ensuite, Mica se tourne vers des hommes pour qu’ils deviennent « ses prêtres ». Au début son fils, ensuite un lévite. Et il croit vraiment que la bénédiction de Dieu passe par l’homme qui est son représentant !! La bénédiction de Dieu ne dépend pas d’un intermédiaire qui serait bon pour moi, mais de mon attitude personnelle face à Dieu. Mais, c’est une faute fréquente dans l’histoire des religions, qui est de croire que ma vie d’idolâtrie, mes fautes et péchés devant Dieu, peuvent être cachés si celui en qui je me confie, « l’homme de Dieu » est lui intègre devant Dieu !
Ça ne peut jamais fonctionner, car si tu n’es pas capable de reconnaître tes fautes, comment reconnaitras-tu les fautes de l’autre. Si tu penses pouvoir cacher ton cœur à Dieu, combien plus facile est-il pour l’autre de te cacher ses fautes.
Tout cela me dit : « Fait de Dieu ton roi ! »
Montre-toi tel que tu es et confies-lui ta vie et tout ce qui t’appartient. Lui saura quoi en faire, et ainsi tu seras béni. Seigneur !! Aide-moi à te reconnaître comme le Roi de ma vie ! Par mes paroles et mes actions. Que je détruise les idoles de ma vie, qu’elles soient en bronze ou en chair !
Juges 17.1-13
Il y avait un homme de la montagne d’Éphraïm, nommé Mica. Il dit à sa mère: Les mille et cent sicles d’argent qu’on t’a pris, et pour lesquels tu as fait des imprécations même à mes oreilles, voici, cet argent est entre mes mains, c’est moi qui l’avais pris. Et sa mère dit: Béni soit mon fils par l’Éternel! Il rendit à sa mère les mille et cent sicles d’argent; et sa mère dit: Je consacre de ma main cet argent à l’Éternel, afin d’en faire pour mon fils une image taillée et une image en fonte; et c’est ainsi que je te le rendrai. Il rendit à sa mère l’argent. Sa mère prit deux cents sicles d’argent. Et elle donna l’argent au fondeur, qui en fit une image taillée et une image en fonte. On les plaça dans la maison de Mica. Ce Mica avait une maison de Dieu; il fit un éphod et des théraphim, et il consacra l’un de ses fils, qui lui servit de prêtre. En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon. Il y avait un jeune homme de Bethléhem de Juda, de la famille de Juda; il était Lévite, et il séjournait là. Cet homme partit de la ville de Bethléhem de Juda, pour chercher une demeure qui lui convînt. En poursuivant son chemin, il arriva dans la montagne d’Éphraïm jusqu’à la maison de Mica. Mica lui dit: D’où viens-tu? Il lui répondit: Je suis Lévite, de Bethléhem de Juda, et je voyage pour chercher une demeure qui me convienne. Mica lui dit: Reste avec moi; tu me serviras de père et de prêtre, et je te donnerai dix sicles d’argent par année, les vêtements dont tu auras besoin, et ton entretien. Et le Lévite entra. Il se décida ainsi à rester avec cet homme, qui regarda le jeune homme comme l’un de ses fils. Mica consacra le Lévite, et ce jeune homme lui servit de prêtre et demeura dans sa maison. Et Mica dit: Maintenant, je sais que l’Éternel me fera du bien, puisque j’ai ce Lévite pour prêtre.