Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Il a écrit … mon nom ! Jean 8.1-11

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Il est tellement facile d’accuser les autres, de leur trouver des fautes !  Et puisque les scribes et pharisiens ne trouvent pas de fautes à Jésus, pourquoi ne pas le tenter par une question piège ? Mais Jésus est plus intelligent qu’eux et surtout il les connait bien.

Contrairement à moi qui est un de ces pécheurs, comme ces scribes et pharisiens ? Et comme eux, en vieillissant, ça ne s’améliore pas.  Je ne fais que plus réaliser mes fautes.  Mon passé qui me fait honte, mon présent qui m’accuse et mon avenir qui me fait peur.  Comme eux, je vais laisser ma pierre au sol.  Celle qu’il est si facile de lancer, si dure pour mieux blesser et sur laquelle j’ai écrit tant de noms. 

Jésus aurait certainement pu leur « lancer des pierres » et les humilier en révélant leur passé, mais il se tait et écrit.  Tous voudraient savoir ce que Jésus a écrit sur ce sol, sur la terre.  Le seul moment où il est dit qu’il a écrit, lui qui est « la parole ».  Tant d’hypothèses ont été émises, mais il est certains qu’il ne voulait pas que cet écrit reste. 

Une chose intéressante est que les scribes et les pharisiens étaient là, accusant cette prostituée, et il est dit qu’il continua de leur parler ensuite, mais seulement aux pharisiens.  Il semble que les scribes soient tous partis.

Jésus a donc écrit devant eux, comme eux écrivent la loi devant Dieu, et ne la respectent pas.  Ils écrivent pour condamner les autres, alors que ces mêmes écrits les condamnent eux-mêmes.  Jésus aurait pu écrire pour les condamner, mais il ne l’a pas fait.  Il leur a simplement reflété la vanité de leurs pensées et même de leur vie de scribes.

Combien de fois ai-je reçu une question ou un commentaire, pour finalement comprendre que ce n’était pas pour avoir une réponse, mais pour discréditer ma foi ? Et j’en ressortais triste ou fâché !  Pas fâché sur celui qui avait posé la question, mais fâché de ma réaction, moi qui n’a pas vu le piège et qui a répondu comme un stupide !  Et comprenez-moi bien, ce n’est pas seulement qu’il était inutile de répondre, mais que mes réponses sont souvent mauvaises et ne font que démontrer ma propre stupidité.  Et là, ça fait mal à mon orgueil !  Et comme ces scribes, je quitte, la tête basse, sachant que j’ai encore raté une occasion de me taire. 

Quelqu’un veut-il me discréditer pour discréditer ma foi en ce Jésus ? Ne perdez pas votre énergie !  Si j’ai besoin de la foi en ce sauveur, qui seul ne me condamne pas et seul est mort pour moi, c’est parce que toutes vos accusations sont confirmées. 

Et lorsque tous mes accusateurs sont partis, et que je reste seul avec mon Dieu, là j’ai foi en Lui, qui a écrit mon nom dans son livre !

 

Jean 8.1-11

Jésus se rendit à la montagne des oliviers. Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait. Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; (8:4) et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.

 

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