Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Il y a plus que MOI maintenant, il y a l’AUTRE pour toujours ! Philippiens 1.22-30

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Pourquoi continuer lorsqu’on a tout contre nous et qu’on n’a plus rien à gagner ?

Même que certains ne veulent pas continuer, bien qu’ils aient acquis la gloire et la richesse, mais ils n’ont plus la jeunesse !  À quoi sert tout ce que je peux avoir si MOI, je ne peux en profiter au maximum. 

Dans notre passage de ce matin, Paul nous dit quelque chose d’autre !  En résumé, il nous dit : « Il est bien mieux que je parte pour moi, mais bien mieux que je reste pour vous ! »  Paul est pauvre, souffrant et en prison !  Pourquoi vouloir continuer ?  Pour être un encouragement pour les autres.  Car il ne regarde pas à sa personne, mais il regarde aux AUTRES.  

La compassion me fait regarder à l’AUTRE, et la vanité me fait regarder à MOI.

       Lorsqu’on ne s’inquiète pas de vieillir, mais qu’on s’inquiète d’être un encouragement pour les plus jeunes.

       Lorsqu’on ne s’inquiète pas d’être malade, mais qu’on s’inquiète de soutenir les faibles.  

       Lorsqu’on ne s’inquiète pas de la fin de notre vie sur terre, mais que l’on s’inquiète de l’entrée des autres dans l’éternité.

       Lorsque l’on ne s’inquiète pas de la fin du monde, mais que l’on s’inquiète pour ces gens du monde qui languisse après l’éternité.

 

Pour Paul, la souffrance, les épreuves, les adversaires, ne font que confirmer ce qu’il sait qu’il a déjà, le salut !  Mais pour tous ceux-là qui ont perdu courage ?  Ceux pour qui la souffrance ne peut avoir aucun sens et n’est qu’une démonstration de défaite, de découragement, de fin ?  Pour ceux-là je veux continuer.  Il y a plus que MOI maintenant, il y a l’AUTRE pour toujours !

Seigneur, aide-moi à être un encouragement aujourd’hui, même dans la vieillesse, la maladie, les difficultés.  Que ma vie soit pour l’autre aujourd’hui, car MOI… j’ai déjà tout, TOI !

 

Philippiens 1.22-30

Mais s’il est utile pour mon œuvre que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer. Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur ; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair. Et je suis persuadé, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous, pour votre avancement et pour votre joie dans la foi, afin que, par mon retour auprès de vous, vous ayez en moi un abondant sujet de vous glorifier en Jésus-Christ. Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Évangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut; (1:29) et cela de la part de Dieu, car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat que vous m’avez vu soutenir, et que vous apprenez maintenant que je soutiens.

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