Nous entendons tellement parler de la méchanceté de la religion. Les extrémistes musulmans maintenant, mais nous ne vivons qu’une petite partie de cette histoire qui est jonchée de méchanceté, et souvent au nom de la religion. Bien sûr, la religion à mauvaise presse ces jours-ci, mais elle n’a pas le monopole de la méchanceté. On dirait, qu’à partir du moment où l’homme s’organise, il y a méchanceté! Des fois, ça commence bien, mais ça finit toujours mal, si ça reste entre les mains de l’homme.
Dans ce texte, Paul nous parle de ce que pourrait représenter la saine religion, si elle existe. La religion est de rendre un culte à Dieu, de plaire à Dieu. Et la Parole de Dieu nous enseigne qu’il est IMPOSSIBLE de plaire à Dieu, dans notre condition. Pour cela il a envoyé son Fils et c’est à travers une relation avec Lui, PAS une religion envers Lui, que nous avons accès à Lui.
Mais après avoir établi cette relation, et seulement après, l’homme peut chercher à plaire à son Dieu, son Sauveur, son Maître. C’est dans ce contexte que Paul parle de rendre un culte raisonnable. Et si vous lisez le texte de ce matin (vs 1-8) sans lire la suite, vous ne pouvez que conclure que c’est la même chose que font toutes ces religions, même les pires!
« … offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » vs1-2
Il faut lire le reste de ce passage pour se rendre compte de ce que veut dire « rendre un culte raisonnable »… c’est IMPOSSIBLE! Mais gardons-en pour demain!!
En attendant… impossible? Napoléon aurait dit, « impossible n’est pas Français ». D’autres ont repris cette phrase pour dire; « impossible n’est pas scientifique » et même « impossible n’est pas chrétien ». Je dirais plutôt: « être chrétien c’est savoir que c’est impossible et c’est pour cela que je remets tout à Dieu ».
Aujourd’hui, je me contente de penser à la part que je pourrais jouer. Modeste, par la foi, distincte des autres, mais ensemble. Seigneur, aide-moi, car déjà ça, c’est impossible… par moi!
Romains 12:1-8
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie.