Je ne sais plus comment mettre en pratique ce proverbe :
« Celui qui fréquente les sages devient sage, mais celui qui se plaît avec les insensés s’en trouve mal. » vs 20
Il était un temps où j’avais des rencontres journalières que j’appelai des « connaissances » et des gens que je choisissais de fréquenter, car je savais qu’il m’apporterait quelque chose de bien, par leurs paroles et réflexions.
Maintenant, il y a Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, etc. ! J’ai des rencontres « à la minute » avec des centaines d’amis Facebook et avec les amis de mes amis, par l’intermédiaire de mes amis (ça commence à être compliqué). Il y a tellement de conversations que je ne sais plus:
– ce que je dois lire ou pas lire,
– ce qui est une vérité, un mensonge, ou une blague,
– ce qui est un message à l’aide ou un pourriel,
– ce qui est sage ou insensé…
Je sais que je peux aussi trouver de vrais amis sur les réseaux sociaux, mais je ne peux espérer écouter tous mes amis en même temps. Tous y veulent le plus d’amis possible, mais plus j’ai d’amis, moins je vois ce qui se passe pour mes amis. Plus j’ai d’amis, plus l’information est superficielle. Vais-je devenir fou ? Comment savoir ce qui est important ? Car avec beaucoup d’amis, je ne vois que ceux qui parlent le plus fort, le plus souvent. Que se passe-t-il avec cet ami qui est découragé, qui a besoin de moi, mais que je n’entends pas?
Et la même chose se passe avec les nouvelles. Elles viennent maintenant de partout, et les réseaux sociaux en distribuent la majorité. Tellement d’information que je suis plus capable de savoir ce qui est vrai de ce qui est faux, ce qui est bon de ce qui est mauvais, ce qui est sage de ce qui est fou!
Mais tout cela n’est que le résultat d’un processus graduel qui m’a amené à cette incapacité de discerner le bien du mal dans une mer d’information. Bien sûr les médias n’ont pas aidé et sont peut-être finalement le début et les responsables de cet excès d’information. Nous n’avons plus un ou deux postes d’information, mais autant de postes que j’ai d’amis sur Facebook. Chaque seconde un ami vient changer de poste sur mon écran.
Et d’où viennent ces informations ? Sont-elles fiables ? Qui est sage ? Qui puis-je écouter ? Sur qui puis-je m’appuyer ? Pourquoi est-ce que je me sens mal après avoir écouté toutes ces informations, tous ces commentaires de mes amis ? Pourtant ils font partie des centaines ou milliers d’amis que j’ai sur les réseaux sociaux !
Mon cœur est déchiré par toutes ces informations, toutes ces questions. Et comme je vous l’ai dit plus tôt, je ne pourrais pas entendre sur Facebook, l’ami le plus calme et silencieux. Et qu’en est-il de Dieu dans tout cela ? Lui qui est silencieux, qui ne s’impose pas à moi, mais qui attend que je lui parle, que je lui ouvre mon cœur. Lui qui ne déchirera pas mon cœur, mais veut le guérir, en recoller les morceaux.
Est-ce que je suis tellement occupé à regarder les nouvelles de mes milliers d’amis, mes centaines d’informations « importantes », que je n’ai pas de temps à lui consacrer ? Combien est-ce que j’ai reçu d’information, de nouvelles et de messages d’amis avant de parler à mon Dieu ?
C’est ma responsabilité d’exercer mon jugement et de le rencontrer en premier. Lui n’apparaitra pas sur ma page Facebook pour me parler. Je veux fréquenter et me plaire avec des sages ? Il faut que je commence par Lui, car même ce passage des proverbes ne pourra m’aider si Lui n’ouvre pas mon cœur en premier. Ensuite, je pourrais regarder les nouvelles, de Facebook ou autre.
En passant : Il ne me sert à rien de déchirer mon « bottin Facebook », mais plutôt essayer de m’en servir d’une façon qui va m’aider à être plus sage et non plus insensé !
Discernement sur Facebook, Twitter, les nouvelles, etc. Fin de la folie et recherche de la sagesse. Et pour cela je dois rencontrer mon meilleur ami en premier… Dieu !
Proverbes 13.14-25
L’enseignement du sage est une source de vie, Pour détourner des pièges de la mort. Une raison saine a pour fruit la grâce, Mais la voie des perfides est rude. Tout homme prudent agit avec connaissance, Mais l’insensé fait étalage de folie. Un envoyé méchant tombe dans le malheur, Mais un messager fidèle apporte la guérison. La pauvreté et la honte sont le partage de celui qui rejette la correction, Mais celui qui a égard à la réprimande est honoré. Un désir accompli est doux à l’âme, Mais s’éloigner du mal fait horreur aux insensés. Celui qui fréquente les sages devient sage, Mais celui qui se plaît avec les insensés s’en trouve mal. Le malheur poursuit ceux qui pèchent, Mais le bonheur récompense les justes. L’homme de bien a pour héritiers les enfants de ses enfants, Mais les richesses du pécheur sont réservées pour le juste. Le champ que défriche le pauvre donne une nourriture abondante, Mais tel périt par défaut de justice. Celui qui ménage sa verge hait son fils, Mais celui qui l’aime cherche à le corriger. Le juste mange et satisfait son appétit, Mais le ventre des méchants éprouve la disette.