Quelle confession de celui qui se sait coupable devant son juge. Celui qui sait qu’il aurait pu faire le bien mais ne l’a pas fait. Son fardeau est lourd, trop pesant, s’élevant très haut. Le mal, qui le dirige, le fait souffrir. La plaie de l’âme est encore plus douloureuse qu’une plaie physique, car elle ne détruit pas que mon corp mais aussi mon âme, mon esprit.
Que je reconnaisse ma faute, que je la confesse à mon juge qui la connait mais n’attend que ma confession, ma repentance, la reconnaissance de mon impuissance. Qui n’attend que je prenne la main qu’il me tend alors que je me noie!
Psaumes 38:1-11
38 Psaume de David, comme mémorial.
2 Eternel, ne me punis pas dans ta colère et ne me corrige pas dans ta fureur, 3 car tes flèches m’ont atteint, et ta main a pesé lourdement sur moi. Il n’y a plus rien d’intact dans mon corps à cause de ta colère, il n’y a plus rien de sain dans mes os à cause de mon péché, 5 car mes fautes s’élèvent au-dessus de ma tête; pareilles à un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi. 6 Mes plaies sont infectes et purulentes à cause de ma folie. 7 Je suis courbé, complètement abattu; tout le jour je marche dans la tristesse, 8 car un mal brûle mes reins, et il n’y a plus rien d’intact dans mon corps. 9 Je suis sans force, entièrement brisé; le trouble de mon cœur m’arrache des gémissements. 10 Seigneur, tu connais tous mes désirs, et mes soupirs ne te sont pas cachés. 11 Mon cœur est agité, ma force m’abandonne, même la lumière de mes yeux disparaît.