De quoi parle-t-on ici ? De nous glorifier ? Est-ce de la fierté ? En grec, le mot utilisé parle de lever la tête. Méditons donc sur le sens de lever la tête comme étant fier. Mais fier de quoi ?
Il y a une satisfaction reliée à une action glorieuse. Mais qu’est-ce qui est ma gloire ? De quoi puis-je me glorifier ?
Certainement pas de mes actions, car même si j’ai pu en faire quelques bonnes choses dans ma vie, elles sont facilement détruites ou annulées par toutes les mauvaises actions que j’ai faites. Et je ne dis pas cela par humilité ! Ceux qui me connaissent savent combien de fois (souvent en ouvrant la bouche) j’ai fait du mal. Combien de fois j’aurais dû me taire, mais je ne l’ai pas fait et… je me suis retrouvé la tête basse !
Donc l’attitude du croyant n’en est pas une de fierté de ses actions. Même des actions de ses enfants, comme s’il avait quelque chose à voir dans leurs bonnes actions, car ces enfants nous sont confiés par Dieu et eux aussi ne font de bonne chose que par la grâce de Dieu.
Personnellement, j’ai plutôt honte de mes actions qui sont faites par mes propres forces. Mais par la grâce de Dieu, par l’intermédiaire de Jésus-Christ, et Lui seulement, je peux relever la tête. Et par Lui, même les afflictions peuvent me faire relever la tête, car:
« La détresse produit la persévérance, qui produit la victoire dans l’épreuve, qui produit l’espérance… et notre fierté est dans l’espérance de prendre part à la gloire de Dieu. »
Par Sa grâce je prendrai part à Sa gloire. Et voilà pourquoi je relève la tête, et je spécifie que je « relève la tête » et non « lève la tête » ! Parce que ma tête est basse quand je regarde à mes actions, à mes paroles. Mais je la relève quand il me fait grâce et se sert de moi pour Sa Gloire. Alors je peux relever la tête pour regarder à Lui. Il est mon espérance !
Romains 5.1-11
Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste; quelqu’un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.