Encore une fois, tout est clair et simple. Dieu ne peut mentir et nous donne deux paroles qui ne peuvent être changées. Voici ces deux choses immuables:
– La promesse (epaggelia en grec) est un terme légal qui réfère à un engagement qui est présenté.
– Le serment nous donne l’idée de quelque chose qui est fermé (comme une clôture) qui est terminé.
Dans un sens, un contrat qu’il ouvre et qu’il ferme, ou complète. Et de là vient notre espérance, qui s’accroche comme une ancre à ces deux choses qui sont aussi solides que le fond marin pour un bateau. Le bateau, le vent, la mer seront malmenés, mais le fondement de la mer ne pourra bouger.
Et les « choses » qui sont immuables seront du concret pour nous. Le mot grec utilisé pour « chose » est pragma, d’où nous vient le mot pragmatique. Ceux qui sont pragmatiques diront : « c’est bien beau la théorie, mais où sont les faits ».
En voilà, je suis content d’avoir un Dieu « pragmatique » dans le sens qu’il ne reste pas dans la théorie, mais accompli dans la pratique. Lui a tout fait pour moi en pratique. Et maintenant, il ne me reste qu’à « saisir l’espérance qui m’est proposée ». Oui cette ancre est attachée solidement sur Lui, qui ne peut être ébranlé.
Merci mon Dieu pour cette assurance et cette réalité de ton salut. Ce ne sont pas des « paroles en l’air » comme celles des hommes, mais des paroles immuables. J’ai la vie éternelle en toi… rien ne peut être plus sûr et certain.
Hébreux 6.16-20
Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends. C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée. Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek.