Comprendre pour servir ce monde où je vis

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Je suis bouche bée !  Job 14

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Il y a tellement d’information dans ce livre et nous n’en comprenons encore qu’une mince partie.  Ce chapitre 14 me rend tellement perplexe sur la grandeur de la compréhension de la condition de l’homme et de la nécessité d’un sauveur.

Que je sois émerveillé aujourd’hui de la délivrance que j’ai en Jésus-Christ.  De cette délivrance de cette liberté auquel j’aspirais et qui a été ma perte, par cette volonté, ma volonté.  Je suis bouche bée !  Et voici mon émerveillement devant la lecture de ce texte:

Voici la fragilité de la vie de l’homme qui est un être souillé sans espoir devant la justice de Dieu.  (vs 1-6)

L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée. Il naît, il est coupé comme une fleur ; Il fuit et disparaît comme une ombre.

Et c’est sur lui que tu as l’œil ouvert ! Et tu me fais aller en justice avec toi ! Comment d’un être souillé sortira-t-il un homme pur ? Il n’en peut sortir aucun.

Si ses jours sont fixés, si tu as compté ses mois, si tu en as marqué le terme qu’il ne saurait franchir, détourne de lui les regards, et donne-lui du relâche, pour qu’il ait au moins la joie du mercenaire à la fin de sa journée.

 

Une créature, comme l’arbre, qui n’a aucune volonté et liberté de choix, a ce privilège de profiter constamment de la vie que Dieu lui donne, sans jugement, car il ne peut faire le mauvais choix, comme l’homme les fait.  (vs 7-9)

Un arbre a de l’espérance : Quand on le coupe, il repousse, il produit encore des rejetons ; Quand sa racine a vieilli dans la terre, quand son tronc meurt dans la poussière, il reverdit à l’approche de l’eau, il pousse des branches comme une jeune plante.

 

Mais l’homme devra être éloigné de Dieu dans la mort.  (vs 10-12)

Mais l’homme meurt, et il perd sa force ; L’homme expire, et où est-il ? Les eaux des lacs s’évanouissent, les fleuves tarissent et se dessèchent ; Ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus, il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil.

 

Ici, probablement sans le réaliser, Job prophétise de ce qu’il espère, mais que seul Jésus, qui descendra au séjour des morts, pourra expérimenter pendant l’accomplissement de la justice de Dieu sur l’homme.  Oui, le seul espoir de l’homme.  (vs 11-15)

Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m‘y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée, et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi! Si l’homme une fois mort pouvait revivre, j‘aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à ce que mon état vînt à changer. Tu appellerais alors, et je te répondrais, tu languirais après l’ouvrage de tes mains.

 

Mais maintenant, sans le salut en Jésus, l’homme sera sous le jugement de Dieu.  (vs 16-17)

Mais aujourd’hui tu comptes mes pas, tu as l’œil sur mes péchés ; Mes transgressions sont scellées en un faisceau, et tu imagines des iniquités à ma charge.

 

Voici ce jugement final qui amènera la destruction de la terre et l’éloignement éternel de l’homme, séparé de Dieu, et seul avec lui-même et lui seul.  (vs 18-22)

La montagne s’écroule et périt, le rocher disparaît de sa place, la pierre est broyée par les eaux, et la terre emportée par leur courant ; Ainsi tu détruis l’espérance de l’homme. Tu es sans cesse à l’assaillir, et il s’en va ; Tu le défigures, puis tu le renvoies. Que ses fils soient honorés, il n’en sait rien ; Qu’ils soient dans l’abaissement, il l’ignore.  C’est pour lui seul qu’il éprouve de la douleur en son corps, c‘est pour lui seul qu’il ressent de la tristesse en son âme.

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