Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Je suis dans quel groupe ? Évangéliste ou pasteur et docteur ? Éphésiens 4.11-16

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Wow !  Si on se fie à ce texte, la fin n’est pas proche, car nous sommes encore loin de : « L’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu,

à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

 

Mais je ne pense pas que le Seigneur attendra que nous ayons atteint ce point avant son retour, sinon cela prendrait l’éternité !  Mais c’est un état que nous aurons avant d’entrer dans l’éternité.  En attendant, la recherche de cet état nous aidera :

« afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction »

Ça c’est ce que nous ne voulons pas devenir !

 

Par contre :

« professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards

en celui qui est le chef, Christ. »

Ça c’est ce que nous voulons devenir !

 

Et pour y arrivé :

« il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes,

les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, »

Ça c’est nous ! qui sommes chacune des parties du corps.  Pas une minorité d’hommes, qui prennent les titres, mais l’ensemble des parties qui œuvrent selon la force qu’Il donne.

 

  Nous devons travailler ensemble à l’œuvre du ministère et l’édification du corps de Christ.  Pour ma part il est évident que les deux premiers, apôtres et prophètes, ont été donnés pour débuter l’église et l’instauration du Nouveau Testament, c.-à-d. le mystère caché dont Paul nous a parlé dans les versets précédents.  Par la suite le travail revient à ceux qui sont évangélistes, pasteurs et docteurs (plus sur ces titres à la fin).

Donc deux domaines de service où nous nous retrouvons tous. 

       L’évangéliste, souvent appelé missionnaire.  Celui qui annonce la bonne nouvelle et qui débute le travail.  Il allume la flamme, débute l’œuvre, stimule le changement.

       Le pasteur et docteur, aussi considéré comme berger.  Celui qui enseigne la vérité, maintien et aide à la croissance de l’église, et stimule la stabilité.

Mais attention, ce ne sont pas des titres, mais des responsabilités qui sont attachées à notre cœur, par Dieu, et nous répondrons de la façon dont nous aurons œuvré dans ces deux domaines, débuter ou stabiliser.  Je suis dans quel groupe ?  Évangéliste ou pasteur et docteur ?

 

Éphésiens 4.11-16

Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité.


 

Des titres que nous aimons tellement !

            Ce passage a souvent été utilisé pour décrire les titres des hommes de Dieu.  On te classe, ou tu te classes dans l’une de ces fonctions et tu en portes le titre.  Tellement que certains perdent leur nom réel pour se faire appeler par ce titre.  Pasteur Serge !  J’ai tant de ces noms en tête, mais je n’en nommerai aucun pour ne pas offenser un en particulier.  J’utilise donc mon nom, mais il est évident que je ne suis pas « Pasteur Serge ».  Si vous me connaissez, vous savez que je suis Serge Lemée et que je ne recherche aucun titre, sauf peut-être « amis » ou « frère » !

            Je ne cherche pas ici à entrer dans un débat, car je ne pense pas que tous les frères qui emploient ces termes le font avec une mauvaise conscience, mais ces titres sont-ils nécessaires ou même utiles pour l’avancement du ministère ? 

            Il est évident que l’homme aime les titres.  Plusieurs vont d’ailleurs commencer comme Pasteur Serge et vont changer pour Apôtre Serge.  Bien sûr, celui-là est au début de la liste, et doit donc être plus important.  « Si je le porte, je n’en serais qu’encore plus important aux yeux des hommes. »  Je suis ironique, car cette pensée qui désire mettre l’homme de l’avant, de l’élever, est non seulement futile, mais offensante envers Dieu qui est lui LE Pasteur, LE Berger.  Rappelons-nous le désir du peuple juif de se donner un roi en Saül.  Élever un homme au rang de roi, qui n’appartient qu’à Dieu.  Eh bien, Dieu a reçu cette demande du peuple comme un rejet de lui-même. (1 Samuel 8.7)

            Faisons attention, à ces titres que nous prenons ou qui nous sont donnés et qui nous élèvent.  Et si nous prenons, par exemple le titre de pasteur.  Il n’y a qu’une fois dans le Nouveau Testament, ou ce titre de pasteur/berger est employé pour un homme d’une façon positive.  Dans tous les autres cas, il est employé pour Dieu et est le seul Pasteur/Berger de nos âmes.

            Mais encore une fois nous aimons les titres.  Ils nous donnent un statut, nous rassurent quand nous ne sommes pas certains de notre appel.  Je trouve d’ailleurs surprenant qu’au Québec, nous étions si choqués que le prêtre catholique utilisait le titre de père, un titre qui ne revient qu’à Dieu !  Mais maintenant nous ne trouvons pas bizarre que plusieurs prennent le titre de Pasteur…, un titre qui ne revient qu’à Dieu.  Les juifs aimaient ces titres (Matthieu 23.1-12), comme Rabbi ou maitre, par exemple, mais attention de s’accaparer des titres qui ne reviennent qu’à Dieu.

            Encore une fois, l’œuvre de pasteur ou berger est bonne et donnée à un grand nombre dans l’église de Christ, mais les titres, les honneurs, les places élevées… elles reviennent à Dieu seul.

 


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