Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Je suis un monstre ou un petit singe ? Le premier ne survit que par l’inaction du second. Juges 19.22-20.3 ; 20.44-48

image_pdfimage_print

Je suis un monstre ou un petit singe ? Le premier ne survit que par l’inaction du second. Juges 19.22-20.3 ; 20.44-48

Difficile de comprendre la violence de cette période, quand on lit l’histoire qui précède, en Juges 19-20.  Si vous ne voulez pas lire tout le texte, ces versets vous donnent un résumé de l’horreur qui y est vécue. Et il est évident que la méchanceté de ces hommes, qui ont abusé cette femme toute une nuit, n’est pas apparue du jour au lendemain. La majorité a ignoré volontairement la méchanceté de ces hommes qui vivaient parmi eux.

Mais est-ce vraiment si difficile ou simplement que nous fermons nos yeux à l’extrême violence qui se produit aussi, chaque jour, dans le monde où nous vivons ?

Voici un résumé :

Toutes les 3 minutes, un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle en France. À l’âge adulte, 5,4 millions de personnes déclarent avoir subi des violences sexuelles avant 18 ans. Parmi les victimes, 8 personnes sur 10 sont des femmes et 2 sur 10 des hommes.

Au Canada ? Il n’y a pas de statistiques officielles sur le nombre de viols par année au Canada. C’est bien moins culpabilisant pour une société de ne pas avoir de statistiques !

Je vais arrêter là, car ce n’est pas plus beau que l’histoire que nous avons lue aujourd’hui. Cette histoire est trop crue et difficile à lire ?  Eh bien, la Bible ne cache pas la vérité sur l’horreur et Dieu puni celui qui ferme les yeux, ferme les oreilles ou qui se tait sur ces horreurs.  Vous connaissez ces trois petits singes ! 

Un homme m’avait dit un jour : « Serge, il n’y a pas de limite aux bassesses que l’on peut atteindre et le plus dangereux est quand je pense que je ne peux atteindre ces bas-fonds. Quand je pense que je ne peux devenir un monstre. » 

 

Mais il y a deux types de monstres. Ceux qui font les mauvaises actions, et ceux qui se taisent sur les mauvaises actions.

J’ai travaillé durant des années (au pénitencier) avec un groupe de gens qui étaient des monstres.  Croyez-moi, tuer et violer, même des enfants, même des bébés… ça rentre dans les critères du monstre.

Et il est rare que nous soyons témoins des vraies monstruosités.  Les monstres sont bien trop « fin » pour cela.  Mais, restons-nous silencieux face à ces monstruosités ou les indices de ces monstruosités ?  Et ainsi, à petite mesure, nous participons à la monstruosité. 

Vous avez certainement déjà vu ces trois petits singes qui ne veulent rien voir, qui ne veulent rien entendre et surtout, qui ne veulent rien dire.

En passant, je connais même une personne qui est en prison à cause de ces petits singes !

Mais quels sont les pires ?  Le premier groupe des monstres, ou le deuxième groupe des singes.  Je ne peux vraiment le dire, car le premier groupe peut continuer d’exister seulement si le deuxième groupe fait son travail… de ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire.  Ce sont ces trois petits singes qui permettent au monstre de vivre et de grandir, et qui finalement sont des monstres eux-mêmes, mais des monstres cachés !

Par exemple, nous sommes tous horrifiés de l’élévation de la pornographie juvénile et l’accroissement des troubles de comportements sexuels chez les mineurs, mais que faisons-nous comme société pour y remédier ? Oui, il faut qu’ils arrêtent de regarder des sites inadéquats, mais c’est les plus vieux qui leur fournissent ces sites.  Pas moi bien sûr, mais est-ce que je sais si mes investissements n’y contribuent pas indirectement ? 

Notre société est outragée par les Epsteins de ce monde, mais trouve des solutions pour que les sites « pornhub » (un site québécois) puissent continuer leurs opérations en toute « légalité » ! Qui sont les monstres ? Les Benjamites de cette histoire ou les Québécois ?

Un autre exemple simple est que personne (ou presque) n’est pour l’esclavage, mais tous aiment se faire servir. Est-ce que je traite bien ceux qui me servent ?  Au Québec, plusieurs font des voyages à Cuba, car ils ne leur coutent qu’une fraction du prix des autres voyages de vacances. J’en ai entendu plusieurs qui trouvaient triste la pauvreté des Cubains, et voulaient leur donner de petites choses pour les aider (Savon, brosse à dent, et même un peu d’argent). Mais, s’ils sont si pauvres, n’est pas parque que je paye si peu pour mes vacances. Bien sûr que je mérite bien mes vacances, mais eux… ne méritent-ils pas de vivre décemment ? Non, je ne suis pas le monstre dans cette histoire, mais peut-être le petit singe ? Et les autres compagnies ou destinations voyage ne sont pas mieux. Croyez-moi, je vais en Afrique régulièrement et je vois la pauvreté de ces peuples. Ces peuples qui sont pleins de richesses que les pays riches exploitent pour eux. Oups ! Ces pays riches, n’est-ce pas le Canada, la France, les États-Unis ? Bien sûr que moi… je ne suis pas un monstre, mais suis-je un petit singe ?

Et, même dans nos propres compagnies, au Québec, de nos jours, il y a des employés qui sont moins bien traités que des esclaves du passé !

Bien sûr que je ne suis pas responsable de tous les maux de la société, mais est-ce que je pourrais régler une situation douteuse aujourd’hui ? Et faire attention de ne pas en créer une autre demain !

Donc maintenant, j’analyse mes péchés, même petites faiblesses qui vont grandir, car ils ont la capacité de grandir dans le secret, pour finalement me faire devenir un monstre.  Ou bien suis-je comme ces trois petits singes qui cachent la vérité ?  Que je puisse tuer le monstre en moi, celui qui grandit ou celui qui se cache !

 

 

Juges 19 – 20

Dans ce temps où il n’y avait point de roi en Israël, un Lévite, qui séjournait à l’extrémité de la montagne d’Éphraïm, prit pour sa concubine une femme de Bethléhem de Juda. Sa concubine lui fit infidélité, et elle le quitta pour aller dans la maison de son père à Bethléhem de Juda, où elle resta l’espace de quatre mois. Son mari se leva et alla vers elle, pour parler à son coeur et la ramener. Il avait avec lui son serviteur et deux ânes. Elle le fit entrer dans la maison de son père; et quand le père de la jeune femme le vit, il le reçut avec joie. Son beau-père, le père de la jeune femme, le retint trois jours chez lui. Ils mangèrent et burent, et ils y passèrent la nuit. Le quatrième jour, ils se levèrent de bon matin, et le Lévite se disposait à partir. Mais le père de la jeune femme dit à son gendre: Prends un morceau de pain pour fortifier ton coeur; vous partirez ensuite. Et ils s’assirent, et ils mangèrent et burent eux deux ensemble. Puis le père de la jeune femme dit au mari: Décide-toi donc à passer la nuit, et que ton coeur se réjouisse. Le mari se levait pour s’en aller; mais, sur les instances de son beau-père, il passa encore la nuit. Le cinquième jour, il se leva de bon matin pour partir. Alors le père de la jeune femme dit: Fortifie ton coeur, je te prie; et restez jusqu’au déclin du jour. Et ils mangèrent eux deux. Le mari se levait pour s’en aller, avec sa concubine et son serviteur; mais son beau-père, le père de la jeune femme, lui dit: Voici, le jour baisse, il se fait tard, passez donc la nuit; voici, le jour est sur son déclin, passe ici la nuit, et que ton coeur se réjouisse; demain vous vous lèverez de bon matin pour vous mettre en route, et tu t’en iras à ta tente. Le mari ne voulut point passer la nuit, il se leva et partit. Il arriva jusque devant Jebus, qui est Jérusalem, avec les deux ânes bâtés et avec sa concubine. Lorsqu’ils furent près de Jebus, le jour avait beaucoup baissé. Le serviteur dit alors à son maître: Allons, dirigeons-nous vers cette ville des Jébusiens, et nous y passerons la nuit. Son maître lui répondit: Nous n’entrerons pas dans une ville d’étrangers, où il n’y a point d’enfants d’Israël, nous irons jusqu’à Guibea. Il dit encore à son serviteur: Allons, approchons-nous de l’un de ces lieux, Guibea ou Rama, et nous y passerons la nuit. Ils continuèrent à marcher, et le soleil se coucha quand ils furent près de Guibea, qui appartient à Benjamin. Ils se dirigèrent de ce côté pour aller passer la nuit à Guibea. Le Lévite entra, et il s’arrêta sur la place de la ville. Il n’y eut personne qui les reçût dans sa maison pour qu’ils y passassent la nuit. Et voici, un vieillard revenait le soir de travailler aux champs; cet homme était de la montagne d’Éphraïm, il séjournait à Guibea, et les gens du lieu étaient Benjamites. Il leva les yeux, et vit le voyageur sur la place de la ville. Et le vieillard lui dit: Où vas-tu, et d’où viens-tu? Il lui répondit: Nous allons de Bethléhem de Juda jusqu’à l’extrémité de la montagne d’Éphraïm, d’où je suis. J’étais allé à Bethléhem de Juda, et je me rends à la maison de l’Éternel. Mais il n’y a personne qui me reçoive dans sa demeure. Nous avons cependant de la paille et du fourrage pour nos ânes; nous avons aussi du pain et du vin pour moi, pour ta servante, et pour le garçon qui est avec tes serviteurs. Il ne nous manque rien. Le vieillard dit: Que la paix soit avec toi! Je me charge de tous tes besoins, tu ne passeras pas la nuit sur la place. Il les fit entrer dans sa maison, et il donna du fourrage aux ânes. Les voyageurs se lavèrent les pieds; puis ils mangèrent et burent. Pendant qu’ils étaient à se réjouir, voici, les hommes de la ville, gens pervers, entourèrent la maison, frappèrent à la porte, et dirent au vieillard, maître de la maison: Fais sortir l’homme qui est entré chez toi, pour que nous le connaissions. Le maître de la maison, se présentant à eux, leur dit: Non, mes frères, ne faites pas le mal, je vous prie; puisque cet homme est entré dans ma maison, ne commettez pas cette infamie. Voici, j’ai une fille vierge, et cet homme a une concubine; je vous les amènerai dehors; vous les déshonorerez, et vous leur ferez ce qu’il vous plaira. Mais ne commettez pas sur cet homme une action aussi infâme. Ces gens ne voulurent point l’écouter. Alors l’homme prit sa concubine, et la leur amena dehors. Ils la connurent, et ils abusèrent d’elle toute la nuit jusqu’au matin; puis ils la renvoyèrent au lever de l’aurore. Vers le matin, cette femme alla tomber à l’entrée de la maison de l’homme chez qui était son mari, et elle resta là jusqu’au jour. Et le matin, son mari se leva, ouvrit la porte de la maison, et sortit pour continuer son chemin. Mais voici, la femme, sa concubine, était étendue à l’entrée de la maison, les mains sur le seuil. Il lui dit: Lève-toi, et allons-nous-en. Elle ne répondit pas. Alors le mari la mit sur un âne, et partit pour aller dans sa demeure. Arrivé chez lui, il prit un couteau, saisit sa concubine, et la coupa membre par membre en douze morceaux, qu’il envoya dans tout le territoire d’Israël. Tous ceux qui virent cela dirent: Jamais rien de pareil n’est arrivé et ne s’est vu depuis que les enfants d’Israël sont montés du pays d’Égypte jusqu’à ce jour; prenez la chose à coeur, consultez-vous, et parlez!

 

Tous les enfants d’Israël sortirent, depuis Dan jusqu’à Beer-Schéba et au pays de Galaad, et l’assemblée se réunit comme un seul homme devant l’Éternel, à Mitspa. Les chefs de tout le peuple, toutes les tribus d’Israël, se présentèrent dans l’assemblée du peuple de Dieu: quatre cent mille hommes de pied, tirant l’épée. Et les fils de Benjamin apprirent que les enfants d’Israël étaient montés à Mitspa. Les enfants d’Israël dirent: Parlez, comment ce crime a-t-il été commis? Alors le Lévite, le mari de la femme qui avait été tuée, prit la parole, et dit: J’étais arrivé, avec ma concubine, à Guibea de Benjamin, pour y passer la nuit. Les habitants de Guibea se sont soulevés contre moi, et ont entouré pendant la nuit la maison où j’étais. Ils avaient l’intention de me tuer, et ils ont fait violence à ma concubine, et elle est morte. J’ai saisi ma concubine, et je l’ai coupée en morceaux, que j’ai envoyés dans tout le territoire de l’héritage d’Israël; car ils ont commis un crime et une infamie en Israël. Vous voici tous, enfants d’Israël; consultez-vous, et prenez ici une décision! Tout le peuple se leva comme un seul homme, en disant: Nul de nous n’ira dans sa tente, et personne ne retournera dans sa maison. Voici maintenant ce que nous ferons à Guibea: Nous marcherons contre elle d’après le sort. Nous prendrons dans toutes les tribus d’Israël dix hommes sur cent, cent sur mille, et mille sur dix mille; ils iront chercher des vivres pour le peuple, afin qu’à leur retour on traite Guibea de Benjamin selon toute l’infamie qu’elle a commise en Israël. Ainsi tous les hommes d’Israël s’assemblèrent contre la ville, unis comme un seul homme. Les tribus d’Israël envoyèrent des hommes vers toutes les familles de Benjamin, pour dire: Qu’est-ce que ce crime qui s’est commis parmi vous? Livrez maintenant les gens pervers qui sont à Guibea, afin que nous les fassions mourir et que nous ôtions le mal du milieu d’Israël. Mais les Benjamites ne voulurent point écouter la voix de leurs frères, les enfants d’Israël. Les Benjamites sortirent de leurs villes, et s’assemblèrent à Guibea, pour combattre les enfants d’Israël. Le dénombrement que l’on fit en ce jour des Benjamites sortis des villes fut de vingt-six mille hommes, tirant l’épée, sans compter les habitants de Guibea formant sept cents hommes d’élite. Parmi tout ce peuple, il y avait sept cents hommes d’élite qui ne se servaient pas de la main droite; tous ceux-là pouvaient, en lançant une pierre avec la fronde, viser à un cheveu sans le manquer. On fit aussi le dénombrement des hommes d’Israël, non compris ceux de Benjamin, et l’on en trouva quatre cent mille tirant l’épée, tous gens de guerre. Et les enfants d’Israël se levèrent, montèrent à Béthel, et consultèrent Dieu, en disant: Qui de nous montera le premier pour combattre les fils de Benjamin? l’Éternel répondit: Juda montera le premier. Dès le matin, les enfants d’Israël se mirent en marche, et ils campèrent près de Guibea. Et les hommes d’Israël s’avancèrent pour combattre ceux de Benjamin, et ils se rangèrent en bataille contre eux devant Guibea. Les fils de Benjamin sortirent de Guibea, et ils étendirent sur le sol ce jour-là vingt-deux mille hommes d’Israël. Le peuple, les hommes d’Israël reprirent courage, et ils se rangèrent de nouveau en bataille dans le lieu où ils s’étaient placés le premier jour. Et les enfants d’Israël montèrent, et ils pleurèrent devant l’Éternel jusqu’au soir; ils consultèrent l’Éternel, en disant: Dois-je m’avancer encore pour combattre les fils de Benjamin, mon frère? L’Éternel répondit: Montez contre lui. Les enfants d’Israël s’avancèrent contre les fils de Benjamin, le second jour. Et ce même jour, les Benjamites sortirent de Guibea à leur rencontre, et ils étendirent encore sur le sol dix-huit mille hommes des enfants d’Israël, tous tirant l’épée. Tous les enfants d’Israël et tout le peuple montèrent et vinrent à Béthel; ils pleurèrent et restèrent là devant l’Éternel, ils jeûnèrent en ce jour jusqu’au soir, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces devant l’Éternel. Et les enfants d’Israël consultèrent l’Éternel, -c’était là que se trouvait alors l’arche de l’alliance de Dieu, et c’était Phinées, fils d’Éléazar, fils d’Aaron, qui se tenait à cette époque en présence de Dieu, -et ils dirent: Dois-je marcher encore pour combattre les fils de Benjamin, mon frère, ou dois-je m’en abstenir? L’Éternel répondit: Montez, car demain je les livrerai entre vos mains. Alors Israël plaça une embuscade autour de Guibea. Les enfants d’Israël montèrent contre les fils de Benjamin, le troisième jour, et ils se rangèrent en bataille devant Guibea, comme les autres fois. Et les fils de Benjamin sortirent à la rencontre du peuple, et ils se laissèrent attirer loin de la ville. Ils commencèrent à frapper à mort parmi le peuple comme les autres fois, sur les routes dont l’une monte à Béthel et l’autre à Guibea par la campagne, et ils tuèrent environ trente hommes d’Israël. Les fils de Benjamin disaient: Les voilà battus devant nous comme auparavant! Mais les enfants d’Israël disaient: Fuyons, et attirons-les loin de la ville dans les chemins. Tous les hommes d’Israël quittèrent leur position, et se rangèrent à Baal-Thamar; et l’embuscade d’Israël s’élança du lieu où elle était, de Maaré-Guibea. Dix mille hommes choisis sur tout Israël arrivèrent devant Guibea. Le combat fut rude, et les Benjamites ne se doutaient pas du désastre qu’ils allaient éprouver. L’Éternel battit Benjamin devant Israël, et les enfants d’Israël tuèrent ce jour-là vingt-cinq mille et cent hommes de Benjamin, tous tirant l’épée. Les fils de Benjamin regardaient comme battus les hommes d’Israël, qui cédaient du terrain à Benjamin et se reposaient sur l’embuscade qu’ils avaient placée contre Guibea. Les gens en embuscade se jetèrent promptement sur Guibea, ils se portèrent en avant et frappèrent toute la ville du tranchant de l’épée. Suivant un signal convenu avec les hommes d’Israël, ceux de l’embuscade devaient faire monter de la ville une épaisse fumée. Les hommes d’Israël firent alors volte-face dans la bataille. Les Benjamites leur avaient tué déjà environ trente hommes, et ils disaient: Certainement les voilà battus devant nous comme dans le premier combat! Cependant une épaisse colonne de fumée commençait à s’élever de la ville. Les Benjamites regardèrent derrière eux; et voici, de la ville entière les flammes montaient vers le ciel. Les hommes d’Israël avaient fait volte-face; et ceux de Benjamin furent épouvantés, en voyant le désastre qui allait les atteindre. Ils tournèrent le dos devant les hommes d’Israël, et s’enfuirent par le chemin du désert. Mais les assaillants s’attachèrent à leurs pas, et ils détruisirent pendant le trajet ceux qui étaient sortis des villes. Ils enveloppèrent Benjamin, le poursuivirent, l’écrasèrent dès qu’il voulait se reposer, jusqu’en face de Guibea du côté du soleil levant. Il tomba dix-huit mille hommes de Benjamin, tous vaillants. Parmi ceux qui tournèrent le dos pour s’enfuir vers le désert au rocher de Rimmon, les hommes d’Israël en firent périr cinq mille sur les routes; ils les poursuivirent jusqu’à Guideom, et ils en tuèrent deux mille. Le nombre total des Benjamites qui périrent ce jour-là fut de vingt-cinq mille hommes tirant l’épée, tous vaillants. Six cents hommes, qui avaient tourné le dos et qui s’étaient enfuis vers le désert au rocher de Rimmon, demeurèrent là pendant quatre mois. Les hommes d’Israël revinrent vers les fils de Benjamin, et ils les frappèrent du tranchant de l’épée, depuis les hommes des villes jusqu’au bétail, et tout ce que l’on trouva. Ils mirent aussi le feu à toutes les villes qui existaient.

Partager
Partager