Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Je suis un stupide du cœur et je vais le rester!  Psaumes 78.17-31

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Nous venons de lire dans la première partie de ce psaume 78 que Dieu désire une relation « cœur à cœur » avec son peuple, avec moi.  Mais aujourd’hui, nous pouvons voir une des plus grandes frustrations qui peut exister.  Tu l’as sûrement déjà vécu !  Tu ouvres ton cœur, mais l’autre ne te fait pas confiance et se moque de toi, de ton ouverture.

Personnellement, cela m’est souvent arrivé, depuis mon enfance.  Pourtant j’ai souvent essayé de protéger mon cœur en me disant que je serai plus prudent la prochaine fois. J’aurai la froideur de certains, je serai celui à qui l’on ne peut plus jouer de tour, j’aurai une carapace. 

Non !  Il faut croire que je n’ai pas cette « intelligence », et à chaque fois je me fais piéger.  Pourtant, je me vante souvent d’être prudent, pouvant discerner le méchant.  Pas du tout… je suis un stupide du cœur ! 

J’ai essayé de comprendre comment on peut profiter du cœur des autres, pour me protéger, même me mettre en colère… non… je suis incapable de ce genre de prudence.  Et cela m’a souvent fâché.  Et je me dis:  « Serge, espèce de stupide, pourquoi est-ce que tu ne peux pas apprendre, comprendre, changer, te protéger ? ». 

Mais attends un peu!  Comment Dieu, s’est-il fait prendre dans ce piège ?  Lui n’est pas stupide !

Et pourtant, nous voyons que le peuple s’est moqué de l’ouverture de cœur du Très-Haut envers eux.  Dieu lui-même, les choisit comme son peuple, comme des bien-aimés, il les libère de leur esclavage en Égypte par de grands miracles, et eux ils trahissent sa confiance ! Comment ont-ils pu jouer un tour à Dieu qui sait tout:  le passé, le présent et l’avenir, le cœur de tous, la pensée de chacun avant qu’il ne la pense ?

Parce que le cœur n’est pas limité par l’intelligence.  Je peux aimer même quand ça n’a pas de sens. Dieu le sait :

       Il a aimé Adam malgré sa rébellion.

       Il a aimé Sarah malgré qu’elle se moquait de lui.

       Il a aimé Israël malgré son rejet constant.

       Il a aimé David malgré son meurtre.

ET MALGRÉ TOUT

       Il a aimé l’homme au point de donner son Fils, Jésus.

 

Donc, quand j’ouvre son cœur, je m’expose à être blessé, à être moqué, à être rejeté.  Et cela apportera, frustration, déception et même colère. Est-ce que ça va m’empêcher d’ouvrir mon cœur ?  Pas question !  Car sans ouverture de cœur, il n’y a pas d’amour et sans amour… il n’y a pas de vie !

Je suis stupide du cœur et je vais le rester !  Je préfère rester comme Dieu m’a fait et comme il m’aime.  Avec un cœur qui fait confiance, même s’il y a plein de risques d’être rejeté !

En passant, pour moi c’est facile … je LUI ai donné mon cœur. Il va le protéger ! Bien sûr que parfois, par ma faute, je le laisse être encore brisé, mais ce n’est pas grave. Mon cœur LUI appartient et il peut le réparer … en un miracle. Merci Seigneur. Je me réjouirai aujourd’hui de savoir que mon cœur t’appartient.

 

Psaumes 78.17-31

Mais ils continuèrent à pécher contre lui, A se révolter contre le Très-Haut dans le désert. Ils tentèrent Dieu dans leur coeur, En demandant de la nourriture selon leur désir. Ils parlèrent contre Dieu, Ils dirent: Dieu pourrait-il Dresser une table dans le désert? Voici, il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé, Et des torrents se sont répandus; Pourra-t-il aussi donner du pain, Ou fournir de la viande à son peuple? L’Éternel entendit, et il fut irrité; Un feu s’alluma contre Jacob, Et la colère s’éleva contre Israël, Parce qu’ils ne crurent pas en Dieu, Parce qu’ils n’eurent pas confiance dans son secours. Il commanda aux nuages d’en haut, Et il ouvrit les portes des cieux; Il fit pleuvoir sur eux la manne pour nourriture, Il leur donna le blé du ciel. Ils mangèrent tous le pain des grands, Il leur envoya de la nourriture à satiété. Il fit souffler dans les cieux le vent d’orient, Et il amena par sa puissance le vent du midi; Il fit pleuvoir sur eux la viande comme de la poussière, Et comme le sable des mers les oiseaux ailés; Il les fit tomber au milieu de leur camp, Tout autour de leurs demeures. Ils mangèrent et se rassasièrent abondamment: Dieu leur donna ce qu’ils avaient désiré. Ils n’avaient pas satisfait leur désir, Ils avaient encore leur nourriture dans la bouche, Lorsque la colère de Dieu s’éleva contre eux; Il frappa de mort les plus vigoureux, Il abattit les jeunes hommes d’Israë

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