Nous venons donc de lire une liste de beaucoup de gens qui ont vécu des épreuves et qui les ont traversées par la foi. Ils les ont traversées, parfois avec la victoire et parfois sans victoire apparente dans cette vie, mais avec l’assurance de la délivrance future, par la foi.
La clé de cette description que Paul a faite n’est pas leur souffrance, mais leur témoignage de la bonté et la grandeur de Dieu. Il est parlé d’eux comme des martyron (en grec), qui se traduit par martyr, et a été vue par erreur comme quelque chose de négatif, et a finalement conduit à toutes sortes de fausses doctrines, laissant croire que la souffrance est quelque chose à rechercher et même louer.
« L’épreuve, et parfois la souffrance, n’est pas quelque chose
à rechercher par les œuvres, mais à accepter par la foi. »
La raison de cette fausse conception est que l’accent a été mis sur l’épreuve, mais il aurait dû être mis sur le témoignage. En effet, traverser l’épreuve avec foi est un témoignage à la bonté de Dieu. Car Dieu est un père qui prend soin de ses enfants. Parfois ces enfants trainent des fardeaux (ou poids) et des péchés dans leur vie, les deux étant des obstacles à avancer pour la gloire de Dieu.
Donc, Dieu, comme un bon père, va nous exhorter et nous encourager. Et l’exhortation passe parfois par :
– La disciple (encore une fois, une traduction qui met beaucoup trop l’accent sur la difficulté plutôt que le but). La discipline parle d’enseignement d’un enfant pour qu’il grandisse pour devenir un adulte mature.
– La réprimande. Un mot qui parle de convaincre avec des faits solides, et aussi d’exposer les erreurs ou fautes.
Il est évident que la méthode de correction des enfants varie avec les périodes et les cultures. Eh oui, la « correction » est bonne, car qui serait assez stupide pour ne pas « corriger » son tir après avoir échoué une épreuve, de tir à l’arc par exemple. Et plusieurs ont utilisé la correction pour faire mal et détruire, alors que le but n’est que le bien de l’enfant.
Mais laissons de côté la formation d’un enfant, car ce n’est pas le but de ce passage. Le but est d’encourager ceux qui sont disciplinés et repris par Dieu, un père qui nous aime et veut notre bien uniquement.
D’ailleurs, il est proposé ici de se questionner, si je me dis enfant de Dieu, mais que je ne suis pas exhorté par Dieu comme un enfant légitime, par la discipline et la réprimande.
Merci Seigneur pour tes exhortations, les épreuves que tu permets dans ma vie. J’ai besoin de ta discipline et ta réprimande. Tu es le meilleur des papas et je veux en témoigner à tous. J’espère bien être un martyr !
Hébreux 12.1-8
Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend; Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment: c’est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils.