Jean Baptiste était en effet un prophète et a fait son travail de prophète, révéler au peuple leur condition pour qu’il se repente. Et il le faisait pour le plus petit comme le plus grand. Il a repris ce méchant roi, qui avait pris la femme de son frère. Il reprenait les pharisiens et scribes qui éloignait le peuple de Dieu et qui vivaient dans le péché. Mais révéler le mauvais comportement des grands n’est pas logique si on veut vivre une vie tranquille. Cela lui a coûté la vie. Maintenant, Jésus l’apprend et est parti dans un lieu désert, … pourquoi ? Se recueillir après un moment triste ? Parler à son Père suite à cet événement choquant ? Rencontrer l’esprit de Jean-Baptiste, son cousin, alors que ce dernier est rentré dans l’éternité en accomplissant la volonté du Père ?
Une chose est certaine, est qu’il voulait que ce temps soit privé. Mais la foule le suivait, même de loin. Cette même foule qui suivait Jean-Baptiste dans le passé.
Lorsqu’il sort de la barque, est-il découragé, affaibli, ébranlé ? Non. Il a compassion pour cette foule, les guérit et les nourrit. Il continue dans le désert, où Jean-Baptiste avait l’habitude de rencontrer cette foule qu’il aimait car elle cherchait la repentance. Maintenant, Jésus leur apporte l’espoir. Dans un sens il continuait là ou son cousin avait laissé ! Même si nous savons que nous ne pouvons comparer un homme avec le Fils de Dieu. Par contre il y a certainement eu un lien spécial entre Jésus et son cousin favori !
Matthieu 14.1-21
En ce temps-là, Hérode le tétrarque, ayant entendu parler de Jésus, (14:1) dit à ses serviteurs: C’est Jean-Baptiste! (14:2) Il est ressuscité des morts, et c’est pour cela qu’il se fait par lui des miracles. Car Hérode, qui avait fait arrêter Jean, l’avait lié et mis en prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce que Jean lui disait: Il ne t’est pas permis de l’avoir pour femme. Il voulait le faire mourir, mais il craignait la foule, parce qu’elle regardait Jean comme un prophète. Or, lorsqu’on célébra l’anniversaire de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodias dansa au milieu des convives, et plut à Hérode, de sorte qu’il promit avec serment de lui donner ce qu’elle demanderait. A l’instigation de sa mère, elle dit: Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. Le roi fut attristé; mais, à cause de ses serments et des convives, il commanda qu’on la lui donne, et il envoya décapiter Jean dans la prison. Sa tête fut apportée sur un plat, et donnée à la jeune fille, qui la porta à sa mère. Les disciples de Jean vinrent prendre son corps, et l’ensevelirent. Et ils allèrent l’annoncer à Jésus. A cette nouvelle, Jésus partit de là dans une barque, pour se retirer à l’écart dans un lieu désert; et la foule, l’ayant su, sortit des villes et le suivit à pied. Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades. Le soir étant venu, les disciples s’approchèrent de lui, et dirent: Ce lieu est désert, et l’heure est déjà avancée; renvoie la foule, afin qu’elle aille dans les villages, pour s’acheter des vivres. Jésus leur répondit: Ils n’ont pas besoin de s’en aller; donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils lui dirent: Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons. Et il dit: Apportez-les-moi. Il fit asseoir la foule sur l’herbe, prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants.