Trois éléments sont présentés ici pour faire sortir la bonté du coeur de Job.
« C‘est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » vs1,8
Comment ces trois éléments sont-ils différents et forment-ils un tout ? Leur différence :
C‘est un homme intègre et droit – Quelqu’un qui se tient droit et ne se détourne pas du droit. Aussi, quelqu’un qui « pense » comme il « fait et dit » et qui « fait et dit » comme il « pense » ! Quelqu’un qui ne se laisse pas entrainer par la convoitise des yeux. Ces yeux qui sont la porte de nos pensées et que l’ont ferment pour se livrer à ces pensées. (Pr.16.30)
Craignant Dieu – Donner à Dieu sa place dans ma vie, mon Seigneur et mon Dieu. Quelqu’un qui ne se laisse pas entrainer par l’orgueil de la vie. Cet orgueil qui est mené par nos paroles qui nous lies et veulent nous élever au-dessus des hommes et de Dieu. (Jacques 3)
Se détournant du mal – Difficile, car lorsqu’il est question de répondre à mes besoins comment juger si c’est bon ou mauvais. Mauvais pourquoi ? Alors que ça semble pouvoir faire du bien, me faire du bien ! Souvent, on va rentrer dans le débat de savoir ce qui est mauvais ou non. Ai-je montré une capacité à juger de ce qui est mauvais ? Pour ma part la réponse est non. Que je choisisse simplement ce qui est bon et que je me détourne du reste ! Quelqu’un qui ne se laisse pas entrainer par la convoitise de la chair. Cette chair qui ne peut faire ce qui est bon. (Rom. 7.18)
Ces trois éléments forment un tout en ce qu’ils représentent ensemble la convoitise du monde. (1 Jean 2.16) Ce monde de ténèbre qui veut se cacher du Père et s’éloigner de la lumière.
Et voilà ce que Job avait compris et mettait en pratique dans sa vie. C’est ce qui fait que Dieu a dit de lui : « Il n’y a personne comme lui sur la terre. »
Seigneur ! Aide-moi à avoir la compréhension de Job mais surtout, comme lui, de garder mes pensée, mes paroles et mes actions.
Bâtir la foi, avant l’épreuve ! Job 1.13-22
Une des histoires les plus incompréhensibles de la Bible. D’ailleurs, peu la lisent en comprenant vraiment, car on ne peut comprendre un tel drame dans la vie de quelqu’un. Et pire encore, sa réaction ! Qui peut croire à une telle réaction ?
La plupart d’entre nous regardent au ciel quand nous faisons nous-mêmes une grosse gaffe et en subissons les conséquences. Et la majorité va maudire Dieu ou le renier dans leur vie plutôt que le bénir, même si, dans la majorité des cas, nous sommes responsables de notre malheur.
Ici un homme juste qui perd tous ses biens et sa famille… non, ce n’est pas possible qu’il réagisse ainsi. Comment ?
Mais attention ! Ne croyons pas que la douleur n’était pas là, avec les cris et les pleurs. Elle était immense, nous le lirons dans les prochains chapitres, mais en aucun cas Job n’a attribué ce malheur à une injustice de Dieu. Sa foi en son Dieu n’a pas été détruite.
C’est une question de conviction. C’est une question de préparation.
Un jour, j’ai rencontré un père à l’enterrement de son jeune enfant. Il était celui qui encourageait tout le monde (et à continuer dans cette attitude depuis). Je lui ai demandé comment il faisait à endurer cette épreuve avec tant de courage. Il m’a répondu : « L’épreuve n’est pas là pour faire grandir ta foi, mais pour tester ta foi. Si tu n’as pas cherché à solidifier ta foi avant l’épreuve, ce n’est certainement pas l’épreuve qui va t’aider ! »
Sur quoi est-ce que s’appuie ma foi ? Ai-je la foi ? Est-ce que je la consolide, est-ce que je la mets en pratique ? Comment ? Job y a travaillé, nous le voyons dans la conviction des actions qu’il posait avant l’épreuve. Ce travail se confirmait par ses pensées, ses paroles et ses actions.
Seigneur, aide-moi à construire et consolider ma foi avant que l’épreuve n’arrive !
Job 1.13-22
Un jour que les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné, il arriva auprès de Job un messager qui dit: Les boeufs labouraient et les ânesses paissaient à côté d’eux; des Sabéens se sont jetés dessus, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Le feu de Dieu est tombé du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs, et les a consumés. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Des Chaldéens, formés en trois bandes, se sont jetés sur les chameaux, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné; et voici, un grand vent est venu de l’autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison; elle s’est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête; puis, se jetant par terre, il se prosterna, et dit: Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté; que le nom de l’Éternel soit béni! En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu.