Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Joyeux avec Salomon et triste avec Job !  Chronique 9.15-31

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Tout va bien dans le royaume du roi Salomon.  Rien à dire, sauf que… peut-être que l’orgueil est en train gonfler dans le cœur de Salomon qui est immensément riche, mais pourquoi est-il riche ?!  En effet, il est dit dans Deutéronomes :  « Mais qu’il n’ait pas un grand nombre de chevaux;… » Deutéronomes 17.16  (un peu plus loin sur la richesse).

Eh oui, je me suis surpris à lire ce texte et à penser : « je n’ai rien à dire sur ce texte, car tout va bien ! »  Ou encore… « il devait sûrement y avoir quelque chose qui allait mal, mais on le cache ! »

On est tellement habitués aux mauvaises nouvelles, et dans le fond elles nous aident à nous sentir mieux.  La mauvaise nouvelle des autres nous attriste… un peu… et nous soulage beaucoup !  « Au moins je ne suis pas comme eux ! »

Je pense qu’on a même développé une méthode d’évaluation du monde qui nous entoure en fonction des nouvelles bonnes ou mauvaises.

Des exemples ?  Un pays guerrier doit être corrompu et un qui vit la paix est honnête (comme le Canada !), même si les pays en pays sont parmi les plus grands producteurs d’armes.  Quelqu’un de malade doit être négatif et l’on aime mieux se tenir avec les gens en santé, positifs.  Le pauvre est profiteur et le riche est bon gestionnaire.  Et plusieurs autres de ces pensées, même si la majorité du temps nous ne les disons pas, ou n’osons pas les dire !

Comment changer ces raisonnements ?  Je ne le sais pas, car elles sont tellement incrustées dans notre façon de penser !  Peut-être, commencer à se réjouir avec celui qui est heureux et pleurer avec celui qui est triste.  Ils sont tous des personnes importantes aux yeux de Dieu.  Pauvre ou riche, en santé ou malade, diplomate ou soldat, adulte ou enfant, etc.

Donc, que je sois joyeux avec Salomon et triste avec Job !  Qui est le « Salomon » autour de moi, que je me réjouisse avec lui ?  Qui est le « Job » autour de moi, que je pleure pour lui et avec lui ?

 

Chronique 9.15-31

 15 Le roi Salomon fit deux cents grands boucliers d’or battu, pour chacun desquels il employa six cents sicles d’or battu, 16 et trois cents autres boucliers d’or battu, pour chacun desquels il employa trois cents sicles d’or; et le roi les mit dans la maison de la forêt du Liban. 17 Le roi fit un grand trône d’ivoire, et le couvrit d’or pur. 18 Ce trône avait six degrés, et un marchepied d’or attenant au trône; il y avait des bras de chaque côté du siège; deux lions étaient près des bras, 19 et douze lions sur les six degrés de part et d’autre. Il ne s’est rien fait de pareil pour aucun royaume. 20 Toutes les coupes du roi Salomon étaient d’or, et toute la vaisselle de la maison de la forêt du Liban était d’or pur. Rien n’était d’argent: on n’en faisait aucun cas du temps de Salomon. 21 Car le roi avait des navires de Tarsis naviguant avec les serviteurs de Huram; et tous les trois ans arrivaient les navires de Tarsis, apportant de l’or et de l’argent, de l’ivoire, des singes et des paons. 22 Le roi Salomon fut plus grand que tous les rois de la terre par les richesses et par la sagesse. 23 Tous les rois de la terre cherchaient à voir Salomon, pour entendre la sagesse que Dieu avait mise dans son cœur.24 Et chacun d’eux apportait son présent, des objets d’argent et des objets d’or, des vêtements, des armes, des aromates, des chevaux et des mulets; et il en était ainsi chaque année. 25 Salomon avait quatre mille stalles pour les chevaux destinés à ses chars, et douze mille cavaliers qu’il plaça dans les villes où il tenait ses chars et à Jérusalem près du roi.26 Il dominait sur tous les rois, depuis le fleuve jusqu’au pays des Philistins et jusqu’à la frontière d’Egypte. 27 Le roi rendit l’argent aussi commun à Jérusalem que les pierres, et les cèdres aussi nombreux que les sycomores qui croissent dans la plaine. 28 C’était de l’Egypte et de tous les pays que l’on tirait des chevaux pour Salomon.  29 Le reste des actions de Salomon, les premières et les dernières, cela n’est-il pas écrit dans le livre de Nathan, le prophète, dans la prophétie d’Achija de Silo, et dans les révélations de Jéedo, le prophète sur Jéroboam, fils de Nebath?  30 Salomon régna quarante ans à Jérusalem sur tout Israël. 31 Puis Salomon se coucha avec ses pères, et on l’enterra dans la ville de David, son père. Et Roboam, son fils, régna à sa place.

 

 

La richesse

Pourquoi la richesse ?  Pourquoi certains sont riches et d’autres pauvres ? 

            Les riches sont souvent vues comme « bénis de Dieu », et les pays riches se vantent d’être des pays qui sont le peuple de Dieu.  Certainement, le cas pour les israélites du temps de Salomon, et pour d’autres pays de nos jours.  Je reviens sur un point important à réaliser, spécialement durant cette période qui fait la promotion de l’évangile de prospérité.  Pas simplement l’évangile de ces Hills, Osteen, Robers, Zigglar  et j’en passe.  Aussi, le message de chacun qui voit la richesse comme une bénédiction de Dieu pour moi, d’une reconnaissance de Dieu envers ma fidélité, qui devient éventuellement un jugement sur tous ces pauvres qui n’ont pas ces richesses venant de Dieu.

            Voici mon évaluation de la richesse et des bonnes choses que j’ai reçue de Dieu.  Oui, Dieu est seul digne de louanges pour tout ce que j’ai reçu, que ce soit beaucoup ou peu.  On voit souvent la pauvreté comme un test, et le pauvre passera le test par la reconnaissance de la bonté de Dieu même dans la pauvreté.  Mais la richesse est aussi un test !  Dieu permet que j’aie beaucoup, car il connait mon cœur et me fait passer le test du partage.  NON, cette richesse n’est pas de Dieu pour moi, mais de Dieu pour tous.  Et je suis un instrument de ce partage à tout homme.  Malheur à moi si je le garde pour moi et ne le partage pas.

 

« Achevez donc maintenant d’agir, afin que l’accomplissement selon vos moyens réponde à l’empressement que vous avez mis à vouloir. La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas. Car il s’agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, (8:13), mais de suivre une règle d’égalité: dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins, (8:14) afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu’il y ait égalité, selon qu’il est écrit: Celui qui avait ramassé beaucoup n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n’en manquait pas. » 2 Corinthiens 8.11-15

 

            Que je remercie donc Dieu aujourd’hui, pour mes richesses, et rares sont ceux qui n’ont aucune richesse.  Mais que je partage, car là est mon test.  Un test de mon amour, de l’amour de Dieu dans mon cœur dans ma vie.  Si je ne partage pas, puis-je vraiment dire que l’amour de Dieu est en moi ?  Posons-nous la question chaque jour ou nous respirons, goutons à ses immenses bontés, et partageons-les jusqu’à ne plus en avoir, le Seigneur lui-même a dit: « … Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » Actes 20.35

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