Il est facile de critiquer les autres mais suis-je une partie du problème. Ici l’auteur nous parle d’être efficace sans essayer constamment de remettre en question… « parce que moi je sais mieux » !
« tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement… »
Quelque chose de particulièrement difficiles dans notre société qui est riche et a trop de facilité.
Voilà ce qui semble être un avantage pour ceux qui sont pauvres, faibles et démunies. Ils ne recherchent pas à réinventer la roue mais à travailler vers le progrès en s’appuyant sur les fondements. Je suis constamment témoin de cela lorsque je travaille avec des gens en Afrique. Ils ne questionnent pas les fondements mais « cours vers le but afin de remporter le prix… ». Pour eux, la difficulté est de comprendre que le prix n’est pas terrestre mais céleste.
Pour nous, qui sommes riches (tout au moins nous le croyons), nous passons notre temps essayé de réécrire les fondements. Nous avons tellement de richesses et sommes encore insatisfaits! Nous supposons probablement que le tout à mal été fait dès le début?
« Réinventer la roue » est notre marque de commerce. Et pourtant je suis le premier à critiquer quand quelque chose allait bien et qu’un « brillant » décide de le changer! La bureaucratie est un exemple de cette mentalité, où il n’y a pas vraiment de but à atteindre, car si nous finissons par être efficace, peut-être que je n’aurais plus ma place. Donc je réinvente les règles et complique les choses pour devenir indispensable. Les plus vieux d’entre nous vont se souvenir « les dix travaux d’Astérix » !! 😉 Je vis en ce moment dans le royaume de la bureaucratie et c’est pénible !!
Donc, laissons notre orgueil de côté, car c’est sur cela que nous sommes jugés et sur lequel nous trébuchons, comme le maître de l’orgueil. Appuyons-nous sur les fondements, et courons vers le but pour tendre à cette perfection, que nous n’avons pas atteint.
Mais il y a un obstacle. MOI! Ok, je dois me rappeler constamment cette phrase :
« tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement »
« tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement »
« tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement »
Hébreux 6.1-8
C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, (6:2) de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. C’est ce que nous ferons, si Dieu le permet. Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu.