La fin de la rébellion de Absalom! Il est évident que Dieu ne bénira pas cette rébellion et trahison de Absalom envers son père, le roi David. Absalom a voulu prendre le contrôle du peuple entre ses mains, et pour faire cela il a bâti sur les faiblesses de David. Pourquoi donc est-ce que l’action de Joab, qui a éliminé ce mauvais fils, serait-elle répréhensible? Et pourquoi le serviteur de David a-t-il bien agit en désobéissant à Joab et ne tuant pas Absalom?
Parce que Joab a été aussi fautif que Absalom, en voulant prendre le contrôle entre ses mains.
Tu ne dois pas prendre le contrôle entre tes mains, surtout au-delà des autorités au-dessus de toi, sans respect de tes autorités, Dieu en premier, et sans crainte des répercussions de ta désoéissance et ton attitude.
Ceux qui me connaissent, savent qu’il a souvent été une grande faiblesse pour moi de critiquer les autorités au-dessus de moi. Sincèrement, je ne pense pas avoir essayé de prendre le contrôle, mais il est certain que ce fût une tentation, et que la critique est un pas important vers cette prise de contrôle.
Je ne rentrerai pas dans trop de détails personnels par respect et crainte. J’ai un peu compris!
Voici un exemple où nous pourrions faire mieux en tant que croyant :
Nous savons qu’un jour Dieu détruira cette terre et jugera le monde. Dieu agira comme créateur et juge. En attendant ce moment, je ne veux pas être un de ceux qui détruit cette terre et juge ce monde.
- Je ne me considère pas comme un écologiste mais, que mes actions ne contribuent pas à détruire cette terre!
- Je me considère comme un enfant du Père et pas du monde, mais que mes paroles n’en soient pas de jugement, qui pourraient les éloigner de l’amour de Dieu.
Que j’ai la crainte de mes actions et paroles qui peuvent s’opposer à mes autorités et même à Dieu! S.L.
Dimanche – 2 Samuel 18.6-18
Le peuple sortit dans les champs à la rencontre d’Israël, et la bataille eut lieu dans la forêt d’Éphraïm. Là, le peuple d’Israël fut battu par les serviteurs de David, et il y eut en ce jour une grande défaite de vingt mille hommes. Le combat s’étendit sur toute la contrée, et la forêt dévora plus de peuple ce jour-là que l’épée n’en dévora. Absalom se trouva en présence des gens de David. Il était monté sur un mulet. Le mulet pénétra sous les branches entrelacées d’un grand térébinthe, et la tête d’Absalom fut prise au térébinthe ; il demeura suspendu entre le ciel et la terre, et le mulet qui était sous lui passa outre. Un homme ayant vu cela vint dire à Joab : Voici, j’ai vu Absalom suspendu à un térébinthe. Et Joab dit à l’homme qui lui apporta cette nouvelle : Tu l’as vu ! pourquoi donc ne l’as-tu pas abattu sur place ? Je t’aurais donné dix sicles d’argent et une ceinture. Mais cet homme dit à Joab : Quand je pèserais dans ma main mille sicles d’argent, je ne mettrais pas la main sur le fils du roi ; car nous avons entendu cet ordre que le roi t’a donné, à toi, à Abischaï et à Ittaï : Prenez garde chacun au jeune Absalom ! Et si j’eusse attenté perfidement à sa vie, rien n’aurait été caché au roi, et tu aurais été toi-même contre moi. Joab dit : Je ne m’arrêterai pas auprès de toi ! Et il prit en main trois javelots, et les enfonça dans le coeur d’Absalom encore plein de vie au milieu du térébinthe. Dix jeunes gens, qui portaient les armes de Joab, entourèrent Absalom, le frappèrent et le firent mourir. Joab fit sonner de la trompette ; et le peuple revint, cessant ainsi de poursuivre Israël, parce que Joab l’en empêcha. Ils prirent Absalom, le jetèrent dans une grande fosse au milieu de la forêt, et mirent sur lui un très grand monceau de pierres. Tout Israël s’enfuit, chacun dans sa tente. De son vivant, Absalom s’était fait ériger un monument dans la vallée du roi ; car il disait : Je n’ai point de fils par qui le souvenir de mon nom puisse être conservé. Et il donna son propre nom au monument, qu’on appelle encore aujourd’hui monument d’Absalom.