Oui il y a eu et il y a encore des religions qui ont fait couler le sang, et m’attriste profondément. Cela me rappelle les cours sur l’histoire des religions, que j’ai dû faire dernièrement. Ils furent parmi les plus intéressants de mes cours, mais certainement les plus tristes.
Triste de voir que tous ces gens qui connaissent l’existence de Dieu, du maître de la moisson, n’en font aucun cas et traitent cette moisson comme si elle leur appartenait.
D’autres, travaillent dans la moisson, et agissent comme s’il n’y avait pas un maître de la moisson. C’est relativement récent dans l’histoire car de tout temps l’homme a su qu’il y avait un maître de la moisson.
Jésus raconte ici une triste parabole pour illustrer ce qu’il y a de plus triste dans l’histoire des religions, i.e. ces gens qui outragent le maître alors que eux savent qu’il y a Un Maître. D’ailleurs, beaucoup voudrait éliminer la connaissance même d’un maître à la moisson sous prétexte que ceux qui travaillent à la moisson sont méchant.
Un jour il reviendra ce bon maître, pour réclamer le fruit de la moisson de ceux qui ont su récolter en respectant les désirs du maître. Je veux être dans ceux-là car il est bon mon maître.
– Il m’a donné une vigne – il a mis l’homme sur cette terre.
– Il l’a entouré d’une haie – il a donné les lois dans le coeur de l’homme, pour donner des limites au mal qui pourrait corrompre la vigne.
– Il a creusé un pressoir – cette foi au coeur de l’homme qui peut produire du fruit ce qu’il a de meilleur. Le plus précieux des vins qui réjouit le coeur.
– Il a bâti une tour – ces églises (je parle ici des regroupements de d’enfants de Dieu, pas les bâtiments) qui sont là pour avertir du retour du maître.
– Il y a attitré des vignerons – ceux-la qui sont supposés aider à la culture et la récolte.
– Il a quitté le pays – Il nous laisse nous gérer nous même.
Le problème n’est pas Dieu ou la religion, le maître ou la vigne, mais nous. C’est notre coeur méchant qui a décidé de faire les extrémistes, les guerres « saintes ».
Et par exemple le jihad, que nous connaissons comme la guerre sainte des musulmans. En réalité « jihad » veut dire les efforts pour faire plaisir à Dieu, et eux ont traduit ces efforts en guerre pour Dieu. Comme si Dieu se plaisait dans notre sang, nos guerres, notre destruction, lui qui nous a créé. Mais avons nous la leçon à faire aux Musulmans, avec nos croisades, l’inquisition, l’esclavage, les bûchers, etc…
Repentons-nous et attendons le maître avec foi en lui et l’amour de notre prochain, i.e. toute sa création. Cela réjouit le coeur du Maître.
Marc 12.1-12
1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles. Un homme planta une vigne. Il l’entoura d’une haie, creusa un pressoir, et bâtit une tour; puis il l’afferma à des vignerons, et quitta le pays.
2 Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour recevoir d’eux une part du produit de la vigne.
3 S’étant saisis de lui, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide.
4 Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur; ils le frappèrent à la tête, et l’outragèrent.
5 Il en envoya un troisième, qu’ils tuèrent; puis plusieurs autres, qu’ils battirent ou tuèrent.
6 Il avait encore un fils bien-aimé; il l’envoya vers eux le dernier, en disant: Ils auront du respect pour mon fils.
7 Mais ces vignerons dirent entre eux: Voici l’héritier; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous.
8 Et ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.
9 Maintenant, que fera le maître de la vigne? Il viendra, fera périr les vignerons, et il donnera la vigne à d’autres.
10 N’avez-vous pas lu cette parole de l’Écriture: La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle;
11 C’est par la volonté du Seigneur qu’elle l’est devenue, Et c’est un prodige à nos yeux?
12 Ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils craignaient la foule. Ils avaient compris que c’était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Et ils le quittèrent, et s’en allèrent.