Wow! J’avais besoin de cela.
Je viens juste de finir un travail sur les Cathares. Ils étaient des croyants du Sud de la France qui ont été brulés aux bûcher par la une croisade et exterminés par l’inquisition, et tout cela sous la direction du pape Innocent III (tout un innocent! 😉 ) et des dominicains qui étaient les leaders de l’inquisition. Inutile de vous dire que ce fut pour moi un travail très difficile car… tant de violence, tant de souffrance, par des gens qui se disent chrétien.
Comme je l’écrit ces jours-ci par des petites phrases journalières (jusqu’à Noël), il y a une différence entre la religion et la foi. Innocent III nous a démontré le plus horrible de la religion et Paul nous décrit ici le plus beau de la foi.
La foi est une décision de l’homme pour accepter le programme de Dieu.
La religion est une décision de l’homme pour accepter le programme de l’homme.
Donc, la foi accepte le plan de Dieu et celui-ci est de nous enseigner à:
– renoncer (vs12)
– vivre (vs 12)
– attendre (vs 13)
Et ce plan passe par un enseignement de Lui. Ce sera un processus et pas nécessairement immédiat mais je sais une chose… mon Dieu est patient!
Pas les hommes… pas Innocent III… pas moi… mais Lui est patient.
La religion est de subir ou faire subir l’impatience de l’homme.
La foi est de se laisser conduire par un Dieu patient.
Tites 2.11-3.3
11 Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. 12 Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, 13 en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ, 14 qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres. 15 Dis ces choses, exhorte, et reprends, avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise.
1 Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute bonne oeuvre, 2 de ne médire de personne, d’être pacifiques, modérés, pleins de douceur envers tous les hommes. 3 Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l’envie, dignes d’être haïs, et nous haïssant les uns les autres.