Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

La liberté pour les chrétiens.

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Introduction


Face aux événements récents, mais aussi parce que dans toute situation de sa vie, je crois qu’il est du devoir du croyant d’étudier la Parole de Dieu pour savoir comment agir.  Je sais cependant qu’il n’est pas possible à tous de faire une étude approfondie de chaque sujet.  Il est donc du devoir de ceux qui le peuvent, de faire ces études pour aider les croyants dans leurs convictions.  Écoles Bibliques, séminaires, théologiens, mais aussi tous les ouvriers chrétiens qui ont étudié la Parole de Dieu et appris à l’étudier, ont ce devoir, cette responsabilité de le faire.  Je ne comprends pas la retenue actuelle à ce niveau par ces « hommes de Dieu », comme ils aiment se faire appeler, mais je ne puis critiquer sans accomplir premièrement ce que je crois, avant de le demander aux autres.

À ce titre, je suis croyant et disciples de Christ depuis 42 ans, missionnaire évangélique depuis près de 30 ans, étudiants de la Parole de Dieu pour l’enseigner.  J’ai aussi fait une maitrise en théologie.  Donc, tous ces éléments m’obligent à prendre mes responsabilités et faire cette étude pour, premièrement, agir moi-même d’une façon qui glorifie Dieu, et deuxièmement pour soutenir, édifier et encourager ceux qui sont troublés en ce moment.

Cette étude n’est pas exhaustive et certaines questions ne seront pas répondues, j’en suis conscient, mais n’hésitez pas à étudier avec moi ou poser des questions, et nous chercherons les réponses ensemble.

Et si mes études ne sont pas en accord avec vos convictions ou études, gardons un respect mutuel, même si nos chemins se séparent pour un temps.

L’unité est importante, mais pas au prix des autres principes chrétiens comme la vérité.  Je me dois d’agir selon mes convictions, mais avant tout de savoir que mes convictions sont en accord avec la volonté de Dieu, car je suis aussi un pécheur.  Je peux être sincère, mais avec les mauvaises intentions et je peux être convaincu de principes qui ne plaisent pas à Dieu.  Que Dieu me garde de l’erreur, me dirige sur les pas, et me brise si mon orgueil prend le dessus sur sa volonté.  


Bonne lecture.

  

 

 

            Premièrement, établissons tout de suite que de se dire « chrétien », est de se dire disciple de Christ (Actes 11.26).  Déjà cette définition vous place dans la catégorie de ceux qui ont choisi un maître auquel ils obéiront.  En tant que Chrétien, votre liberté a été mise de côté pour vous soumettre à Jésus-Christ en toute chose, et ceci pour l’éternité.  Vous êtes entièrement libre sur terre d’accepter ou refuser la souveraineté de Jésus-Christ, mais si vous ne l’acceptez pas entièrement, vous ne pouvez prendre le nom de « chrétien ».  Donc, être croyant veux dire que je suis sauvé par son sacrifice et sa grâce, mais je reste un pécheur et peut-être que mes actions seront injustes… je dois y veiller et y travailler.  Mais se dire chrétien est d’affirmer au monde que je suis disciple de Jésus-Christ et par conséquent mes paroles et actions seront sous la loupe.  Et il est bien qu’elles le soient pour que je me garde de déshonorer mon maitre, Jésus-Christ.

            Deuxièmement, Jésus est la Parole de Dieu vivante qui est venu sur terre (Jean 1.14).  À son départ, il nous a laissé le Saint-Esprit (Jean 14.26), qui habite le croyant, et par Son intermédiaire, la Parole de Dieu a été écrite, qui est la Bible.  Donc, nos enseignements, nos croyances et positions doctrinales s’appuieront sur la Bible uniquement.

Parenthèse :

Vous voyez certainement et entendez toutes sortes d’enseignement ces jours-ci, mais ils sont majoritairement transmis par des groupes qui s’appuient sur leurs émotions plutôt que sur la Parole de Dieu.  Nous connaissons bien ce genre de personnes qui se disent chrétiennes, mais qui n’en démontrent pas les fruits.  Personnellement, je les connais bien et ai été témoin de leurs faux enseignements qui ont mené à l’évangile de la prospérité, ainsi que d’autres fausses doctrines.  Ce sont des mouvements qui enseignent la perte du salut, et mettent de l’avant l’Esprit saint plutôt que Jésus-Christ, ce que ne fait jamais le Saint-Esprit lui-même. 

Bien sûr que ce ne sont pas les seuls qui enseignent de fausses doctrines, car il y a un autre type de chrétiens de noms qui ne s’appuie que sur leur intelligence et leur capacité intellectuelles oubliant le cœur qui est ce que Dieu désire connaître.  Ces derniers ne sont pas non plus disciples de Christ et ne se servent de la Bible que pour rendre les autres esclaves des hommes.  C’est ce que nous appelons les religions.  Ceux qui me connaissent savent ce que je crois de la religion et comment elle s’oppose à la foi, mais ceci est un autre sujet.

            Donc parlons de la liberté pour le chrétien et de l’attitude qu’il doit avoir face à l’autorité.

La liberté du croyant

Le croyant a en effet été libéré de son esclavage passé.  Mais cet esclavage n’est pas celui des gouvernements sur terre, mais du péché.  Il n’était pas possible qu’il se libère de ce péché par la loi, qui le condamnait.  Il a fallu l’accomplissement de la loi, par le sacrifice de Jésus à la croix et ainsi celui qui accepte ce sacrifice, ce paiement de la loi pour lui-même, peut être libéré de la loi qui le condamnait et de ses conséquences qui sont, l’esclavage et la séparation éternelle de Dieu (la seconde mort), et éventuellement libérée du péché, à la fin de sa vie et dans l’éternité.  Je n’ai pas parlé ici d’être libéré des lois humaines, mais de la conséquence de la loi divine qui me condamnait justement.

« Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu. Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature; mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore? »  Galates 4.7-9

            Mais maintenant qu’il est libre du péché et de ses conséquences éternelles, comment le croyant doit-il utiliser cette liberté.  L’enseignement est simple et nous vient de :

Jésus :

« Ils se mirent à observer Jésus; et ils envoyèrent des gens qui feignaient d’être justes, pour lui tendre des pièges et saisir de lui quelque parole, afin de le livrer au magistrat et à l’autorité du gouverneur. Ces gens lui posèrent cette question: Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas à l’apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César? Jésus, apercevant leur ruse, leur répondit: (20:23) Montrez-moi un denier. (20:24) De qui porte-t-il l’effigie et l’inscription? De César, répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant le peuple; mais, étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence. » Luc 20.19-25

Pierre :

« Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera. Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. Car c’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu. Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu; honorez le roi. » 1 Pierre 2.11-17

Paul :

Paul est très clair sur le fait de ne pas utiliser ma liberté comme pierre d’achoppement pour les autres, mais plutôt d’accepter de se limiter soi-même pour le bien de l’autre.

« Ce n’est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu: si nous en mangeons, nous n’avons rien de plus; si nous n’en mangeons pas, nous n’avons rien de moins. Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles. Car, si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d’idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-t-elle pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles? Et ainsi le faible périra par ta connaissance, le frère pour lequel Christ est mort! En péchant de la sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. C’est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère. » 1 Corinthiens 8.8-13

 

« Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l’Église de Dieu, de la même manière que moi aussi je m’efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés. » 1 Corinthiens 10.32

Il est évident que Paul parle ici de ne pas se laisser mettre de nouveau sous le joug du péché, car c’est ce qui nous rendait esclaves dans le passé.

« C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. »  Galate 5.1

Et alors que Paul est lui-même dans les chaines, exprime qu’il comprend et accepte d’être rendu prisonnier si cela peut servir aux autres.  Et il accepte son emprisonnement par les autorités comme une condition de « prisonnier de Christ », et bien sûr s’y soumettra.

« A cause de cela, moi Paul, le prisonnier de Christ pour vous païens… » Éphésiens 3.1

Paul se satisfait d’être emprisonné si tel est sa condition et ne cherche même pas à se libérer de cette condition.  Nous voyons que lorsqu’il était en prisons, alors que les portes de la prison avaient été ouvertes par Dieu lui-même, il restait dans la prison pour le bien de son geôlier.  Et il n’en est sorti que lorsque sa libération fut considérée comme une action juste aux yeux du monde. (Actes 16.22-40)

Nous pouvons ajouter qu’il ne fait pas simplement accepter sa condition de prisonniers, mais la vie avec joie, chantant des chants de louange dans sa prison et cherchant le bien des autres avant le sien.

Pour le chrétien, voici donc son appel, qui est de ne pas se remettre sous le joug du péché, que malheureusement, il aime et vers lequel il retourne souvent.  Il ne doit pas chercher à satisfaire sa chaire, mais satisfaire l’Esprit qui habite en Lui.  La liberté des lois du monde sur cette terre n’est pas son objectif, et se battre pour avoir la liberté personnelle serait de tenter de satisfaire les désirs de sa chair.  Un chrétien ne fait pas de telles choses.

« Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, (5:22) la douceur, la tempérance; (5:23) la loi n’est pas contre ces choses. Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. »  Galates 5.16-25

 

 

Opposition aux autorités

Certains autres veulent nous faire croire que Jésus, ou Paul ou Pierre, s’opposaient aux autorités.   Nous pouvons analyser les écrits où ils s’opposaient en effet aux autorités, et nous nous rendons vite compte que Jésus s’opposait aux autorités religieuses de son temps.  Il ne pouvait en effet supporter leur hypocrisie, eux qui disent se soumettre à Dieu, mais manipulent les gens pour atteindre leurs objectifs de pouvoir et de contrôle.

            Donc si nous transposons à notre période, il est certain que Jésus, et ses apôtres, ne s’opposerait pas aux autorités gouvernementales, mais s’opposeraient aux autorités religieuses de notre siècle, qui font la même chose.  Qui manipulent les gens pour arriver à leur propre fin et tout cela en se disant « hommes de Dieu ».

Maintenant que nous avons établi ce que représente la liberté pour le chrétien et la nécessité de se soumettre aux autorités au-dessus de lui, incluant les gouvernements terrestres, regardons quelques enseignements contradictoires ou cas particuliers, que nous entendons de nos jours.

Enseignements contradictoires :

Désobéissance de Moïse face à Pharaon

Contrairement à ce que disent certains, Moïse n’a pas désobéi à Pharaon.  Il n’a en effet quitté l’Égypte qu’après avoir eu l’accord et l’encouragement de Pharaon.  Et, en tout cela, Dieu a poussé cette démarche, et Dieu lui-même a forcé la main de Pharaon.  D’ailleurs, plus tard, Dieu a repris Moïse, justement parce qu’il avait agi selon sa propre volonté.  Donc, non, je ne me bats pas pour Dieu.  Dieu se battra pour moi, s’il le veut et quand il le veut !  N’oublions pas qu’Il a attendu 400 ans pour les israélites en Égypte.  Dieu est patient, n’essayons pas de forcer Sa main.

Désobéissance de Mardochée ou Esther.

Esther n’a pas désobéi au roi ou aux lois perses.  La loi disait qu’elle pourrait perdre la vie si elle se présentait devant le roi sans invitation formelle, à moins que le roi ne lui présente son sceptre.  Elle a donc pris une chance de perdre la vie, en obéissance aux lois.  Elle a aussi demandé les prières du peuple pour elle qui allait exposer sa vie pour les autres.  Mais heureusement, le roi lui a présenté son sceptre, lui aussi en accord avec les lois perses (même les rois n’étaient pas au-dessus des lois) et a ainsi sauvé la vie d’Esther.

Dans toute sa vie, que nous connaissons, Esther fut un exemple de soumission, service et sacrifice personnel. 

Mardochée cependant, a volontairement pris le sac et la cendre, sachant que de faire cela lui fermerait l’accès auprès du roi.  Mardochée avait une possibilité d’avoir une oreille attentive auprès du roi, et de plaider la protection de son peuple, parce qu’il avait déjà sauvé la vie du roi.  Il est d’ailleurs surprenant qu’il n’ait pas appliqué à lui-même cette phrase qu’il a dite à Esther : « Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté? »  À Mardochée, je dirais ceci : « Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu as sauvé le roi de la mort? »  En agissant donc, avec manque de sagesse, il a perdu un droit qu’il avait et qui lui aurait permis de plaider la cause de son peuple.  Nous comprenons donc qu’il a mis ce privilège de côté pour se concentrer sur le méchant Haman et c’était, à mon avis, un « combat de coqs » plutôt qu’une sainte attitude.

Donc bravo Esther.  Une femme qui donne l’exemple a des hommes arrogants.  Et pas du tout, dans son cas de rébellions contre l’autorité. Un très beau livre attribué à une grande femme.

Désobéissance de Jésus et ses apôtres aux pharisiens, saducéens et autres dirigeants religieux.

J’en ai parlé un peu plus tôt, mais Jésus ne s’oppose pas aux dirigeants de ce monde et d’ailleurs recommande de s’y soumettre, car ils sont installés par Dieu même.  En revanche, il s’oppose aux dirigeants religieux qui eux agissent au nom de Dieu pour satisfaire leur désir de pouvoir et de contrôle.  Mais Dieu restera toujours en contrôle et je dois attendre Son action dans ma vie, pas mon action pour protéger Dieu.  Nous avons d’ailleurs le meilleur exemple dans la mort de Jésus, où les dirigeants religieux ont demandé sa mort pour se protéger et protéger leur pouvoir.  Et Jésus a obéis aux lois romaines et ordres injustes (qu’il aurait pu empêcher à tout moment) afin de se soumettre à la volonté du Père.   Nous en pouvons lire sur le sujet dans Hébreux 5.1-8.

Il est évident que Dieu a toujours le contrôle des gouvernements et parfois ils les utilisent pour châtier son peuple ou ses enfants, et les ramener sur la bonne voie.  Les déportations de l’Ancien Testament en sont des exemples.  Il est aussi clair qu’il a contrôlé ces gouvernements et leur a enlevé l’autorité lorsqu’il le voulait et souvent par les attaques d’autres gouvernements du monde.  Les israélites, rendus esclaves durant la déportation, se sont soumis à l’autorité, ont fait valoir leur opinion, dans le respect le plus grand et ont profité des largesses de leur maitre lorsque ces derniers leur permettaient de le faire.  (Daniel, Esther, Esdras, Néhémie, etc.)

Cas particuliers :

Certains veulent nous parler de lois injustes qui contredisent les lois de Dieu, et prennent ces exemples pour encourager le combat des autorités humaines.

Premièrement, établissons tout de suite qu’il y a une différence entre « refuser une action » et « s’opposer à une action ».

Dans le premier cas, j’exerce ma liberté de choisir de ne pas faire un acte que je considère comme opposé à la volonté de Dieu. 

Dans le second cas, je m’oppose activement à une action, par la force ou un pouvoir quelconque.

Quand je refuse une invitation douteuse sur un réseau social, par exemple, je fais un choix de m’abstenir d’une action mauvaise, mais comme ici, certains de ces choix sont absurdes et simples à rejeter. 

Quand je refuse d’exercer un avortement, ou de pratique l’euthanasie (appelé aide médicale à mourir au Québec) en tant qu’infirmière ou médecin, j’exerce ma liberté de choix, même si je sais que je peux perdre mon emploi par suite de mon choix.  Ce choix sera plus difficile de conséquence, mais restera le bon choix à faire.  Je le ferai donc en toute connaissance de cause et acceptation des conséquences.  Et si je dois subir un mal quelconque pour avoir respecté ce que je crois être la volonté de Dieu, je le subirai avec joie et pas en criant, pleurant ou me battant.  Dieu verra l’injustice qui m’est faite et lui me donnera justice, s’il le veut ou quand il le veut.  L’exemple des amis de Daniel est clé ici (Daniel 3.15-30)

Je connais une infirmière qui a fait ce choix (Nicky Rellier) et a perdu son emploi.  Son choix était volontaire et en accord avec la Parole de Dieu, et quelle joie de rencontrer ainsi son sauveur qui lui a dit, « bonne et fidèle servante ».

Participation à des recherches ou décisions immorales

            Il est évident que le chrétien ne doit pas participer à des activités ou recherches qui ont des buts immoraux, en ce qui a trait aux lois de Dieu.  Dans ce sens, le respect de la vie et de son créateur est primordial.   Bien sûr que c’est un sujet complexe, car toutes les recherches ne sont pas mauvaises.  Dieu a aussi donné l’intelligence à certains hommes pour trouver des remèdes et avancées technologiques qui aident l’homme.  En revanche, certaines autres recherches pourraient être risquées et dans le doute l’on doit s’abstenir d’y participer, ou de les subventionner.  Encore ici, nous devons nous retenir de participer, mais ne pas nous opposer ou attaquer ceux qui les font, à moins que ces activités soient illégales, et dans ce cas-ci il y a des autorités pour s’en occuper, et notre devoir est de rapporter des activités illégales dont nous sommes témoins, sinon nous en sommes participants et répondrons devant Dieu pour ceci.

Parenthèse sur la participation par « ignorance » :

Par exemple, j’entends plusieurs chrétiens critiquer ceux qui font de la recherche en se servant des fœtus humains.  Il y a aussi des critiques des gouvernements qui encouragent ces activités.   Je suis entièrement d’accord, car, comme je l’ai dit plus tôt, je respecte la vie et le créateur qui l’a donné et la chérie.  Et parce que j’ai ces principes, je n’investis pas mon argent dans de telles activités.  Mais je ne pourrais plaider l’ignorance devant mon Dieu lorsqu’il me demandera pourquoi j’ai accepté que l’argent de ma pension, par exemple, soutienne des compagnies pharmaceutiques qui font ces choses.  Je ne pourrai dire :  « oui, mais Seigneur c’était de bons placements qui m’aidaient, moi ton serviteur. »   Et si celui qui se présente comme député dans ma région est pour l’avortement (je suis contre en passant), je ne pourrai donner comme excuse à Dieu, que j’ai voté pour cet homme, car je ne savais pas !  J’ai la responsabilité de tout ce que je fais, dit ou encourage.  Que je sois très prudent, car je devrai en rendre compte.

Participation à des manifestations publiques :

Et pour terminer, je dois faire attention aux activités publiques auquel je participe.  Si vous ne le savez pas, il y a toujours des gens mal intentionnés qui participent aux activités publiques.  Certains pour faire des actes criminels et profiter de l’effet de foule et se cacher dans cette foule pour faire leurs actes.  Il y a aussi des gens qui veulent passer un message avec des intentions et volonté auxquels je ne voudrais et ne devrais pas être associé.  Malheureusement, en participant à certaines de ces réunions publiques, je vais encourager, même si involontairement, les uns et les autres.  Je ne pense pas que ce soit la place des chrétiens, de manifester en groupes.  Et même pour manifester pour défendre les droits des chrétiens, ou des églises, ou de la Bible, ou de mon Dieu.  Dieu n’a pas besoin de ma protection, j’ai besoin de la sienne et il ne m’oubliera pas, même si je suis seul.  Cependant, Dieu désire voir mon intégrité et, encore une fois, je répondrai de mes paroles, mes actes, ou celles que j’ai encouragées.

Conclusion

J’ai essayé de toucher aux points que je considérais les plus importants, mais si vous avez d’autres questions ou des points à discuter, ou étudier avec moi, veuillez m’envoyer un mot et il me fera plaisir de discuter et étudier avec vous pour mieux comprendre comme Le Glorifier par nos vies.

            Que Dieu vous utilise pour Sa Gloire.

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