Quelle histoire fantastique ! Nous ne pouvons que nous émerveiller, encore une fois, devant la grandeur de Dieu. Voici la dernière défaite des Égyptiens et le début de la grande marche des enfants d’Israël. La sortie d’Égypte n’était pas le début de la fin… de l’esclavage, car ils pouvaient encore retourner en arrière. Maintenant, c’est impossible. Ils ont la mer derrière eux et le désert devant eux. Et nous parlerons de cette longue marche de libération, qui passera par le mont Sinaï et la loi.
Je ne peux pas m’empêcher de penser à cet ennemi qui me rend esclave, mon péché. Comment je dois demander à Dieu de couper tous les ponts qui me ramèneraient à mon pays d’esclavage, de détruire le reste des ennemis qui voudraient m’obliger à revenir à cet esclavage, et de me guider par sa lumière jour après jour.
Bien sûr qu’il y aura des déserts dans ma marche, des veaux d’or que j’essayerai de me bâtir, des rébellions dans mon cœur. Et c’est pour cela que je dois me satisfaire de Dieu et sa provision, un jour à la fois. Chaque matin, commencer ma marche en me rappelant :
« … car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15.5
Je relie cette histoire, car j’en ai besoin pour ma propre libération :
– Celui qui veut me rendre esclave est trop fort pour moi.
– La mer à traverser est trop profonde.
– Je ne sais où aller sans sa lumière devant moi.
Seigneur, j’ai besoin de toi. Délivre-moi de mon esclavage et montre-moi cet ennemi qui a perdu et est mort sur le rivage. Je n’ai plus à le craindre, mais te craindre toi l’Éternel, car tu es le tout puissant dans ma vie. Aide-moi maintenant à croire. À te faire confiance et faire confiance à ceux que tu enverras pour m’aider, mais me souvenant qu’ils sont tes serviteurs comme moi.
Exodes 14.15-31
L’Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d’Israël, et qu’ils marchent. Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d’Israël entreront au milieu de la mer à sec. Et moi, je vais endurcir le coeur des Égyptiens, pour qu’ils y entrent après eux: et Pharaon et toute son armée, ses chars et ses cavaliers, feront éclater ma gloire. Et les Égyptiens sauront que je suis l’Éternel, quand Pharaon, ses chars et ses cavaliers, auront fait éclater ma gloire. L’ange de Dieu, qui allait devant le camp d’Israël, partit et alla derrière eux; et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se tint derrière eux. Elle se plaça entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. Cette nuée était ténébreuse d’un côté, et de l’autre elle éclairait la nuit. Et les deux camps n’approchèrent point l’un de l’autre pendant toute la nuit. Moïse étendit sa main sur la mer. Et l’Éternel refoula la mer par un vent d’orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent; et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers, entrèrent après eux au milieu de la mer. A la veille du matin, l’Éternel, de la colonne de feu et de nuée, regarda le camp des Égyptiens, et mit en désordre le camp des Égyptiens. Il ôta les roues de leurs chars et en rendit la marche difficile. Les Égyptiens dirent alors: Fuyons devant Israël, car l’Éternel combat pour lui contre les Égyptiens. L’Éternel dit à Moïse: Étends ta main sur la mer; et les eaux reviendront sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers. Moïse étendit sa main sur la mer. Et vers le matin, la mer reprit son impétuosité, et les Égyptiens s’enfuirent à son approche; mais l’Éternel précipita les Égyptiens au milieu de la mer. Les eaux revinrent, et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l’armée de Pharaon, qui étaient entrés dans la mer après les enfants d’Israël; et il n’en échappa pas un seul. Mais les enfants d’Israël marchèrent à sec au milieu de la mer, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. En ce jour, l’Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens; et Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens qui étaient morts. Israël vit la main puissante que l’Éternel avait dirigée contre les Égyptiens. Et le peuple craignit l’Éternel, et il crut en l’Éternel et en Moïse, son serviteur.