1 Corinthiens 9.19-27
Paul nous parle ici de victoire et encore bien plus de gagner.
Mais pas comme nous avons l’habitude d’utiliser le mot gagner. Pas un gagner égoïste mais un gagner pour l’autre. Ce qui semble une contradiction mais qui fait partie de ces incompréhensions de la vie chrétienne.
Normalement, quand je gagne c’est pour ressortir victorieux. Alors que nous aurons les jeux du Canada cet été à Sherbrooke, je me souviens Terre Neuve 1977 (36 ans!) où j’ai gagné le saut en hauteur. J’ai gagné pour moi-même, pour la plus haute marche du podium. Je n’avais aucun intérêt pour le 2ème et le 3ème.
Quand on argumente avec quelqu’un c’est pour démontrer qu’on a raison. On veux gagner notre argument.
Toutes ces religions du monde recherche la victoire de leur religion même si l’autre est détruit, et c’est même souvent leur objectif. Et même parfois des chrétiens semble vouloir gagner sur les autres. Leur foi est devenu une religion qui doit gagner sur les autres. Etre la plus grande religion.
Ce n’est pas le « gagner » dont Paul parle.
Il ne parle pas de gagner SUR quelqu’un mais de gagner POUR quelqu’un.
De gagner quelqu’un à la foi pour lui et pour Christ. La victoire d’un serviteur qui veut amener la victoire à son maître. Le maître étant ici tous les autres, et Christ.
Qu’il en soit donc ainsi du chrétien. Que son « gagner » soit pour le bien des autres, car je n’aurai gagné que lorsque je saurai que l’autre est sauvé, en sécurité, de retour avec Son Dieu.
« O mort, où est ta victoire?… » 15.55