Même si je suis triste de ce qui s’ai passé durant les derniers jours, je suis content de voir le respect qui est montré en France, envers les policiers qui ont risqués leur vie pour sauver des gens. Quelque chose que l’on ne voit pas souvent en France car la police y est plutôt dénigrée que louangée. Espérons que cette reconnaissance continuera.
J’ai personnellement beaucoup de respect pour les soldats, policiers, gardiens de prisons, pompiers, etc… Ceux dont le travail protège nos vies et peut mettre en danger la leur.
Eh bien aujourd’hui, le passage de l’évangile de Luc, louange un tel soldat pour sa grande foi.
Il ne faut pas confondre foi et obéissance.
Le centenier connait l’importance de l’obéissance à l’autorité.
Il connait aussi le lien entre l’autorité et la dignité.
Il a donc expérimenté ces choses durant sa vie et ne fait que les appliquer ici en relation avec Jésus.
Ce qui est surprenant, par contre, est que ce centenier a eu foi en Jésus.
Il est même dit que Jésus fut en admiration (ou « fut heureusement étonné ») de cette foi, qu’il a louangé et qu’il a jugé supérieur à la foi de tous les Israelites de son temps!
Pas seulement foi, qu’Il:
– pouvait guérir,
– avait autorité,
– était digne de révérence,
mais foi que sont autorité était celle de Dieu lui-même… à qui même la maladie et la mort se soumettent!
Il a fallu un soldat pour montrer cette exemple de foi. Bravo à celui dont la foi dépasse même celle des apôtres!
Puis-je avoir ce genre de foi? Est-ce que je reconnais l’autorité suprême de Jésus au point de lui rendre cette foi?
Luc 7.1-10
1 Après avoir achevé tous ces discours devant le peuple qui l’écoutait, Jésus entra dans Capernaüm. 2 Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui se trouvait malade, sur le point de mourir. 3 Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur. 4 Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent d’instantes supplications, disant: Il mérite que tu lui accordes cela; 5 car il aime notre nation, et c’est lui qui a bâti notre synagogue. 6 Jésus, étant allé avec eux, n’était guère éloigné de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire: Seigneur, ne prends pas tant de peine; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. 7 C’est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d’aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri. 8 Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres; et je dis à l’un: Va! et il va; à l’autre: Viens! et il vient; et à mon serviteur: Fais cela! et il le fait. 9 Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le centenier, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit: Je vous le dis, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi. 10 De retour à la maison, les gens envoyés par le centenier trouvèrent guéri le serviteur qui avait été malade.