À la naissance physique, nous avons tous reçu des talents particuliers. Certains ne connaissent pas leurs talents, car ils ne les ont jamais mis en pratique. Plusieurs n’osent pas et sont timides de mettre en pratique des talents possibles et ainsi ne connaitront jamais leurs talents. Il y a malheureusement beaucoup de talents qui dorment partout dans la société.
À la naissance spirituelle, nous recevons aussi un don, que nous appelons un don spirituel. Nous devons aussi apprendre à les connaitre, les mettre en pratique et les utiliser dans les bonnes circonstances.
Et chacun d’entre nous doit apprendre à partager et respecter les dons de chacun, comme nous devons respecter les talents de chacun. Tous ont une même valeur, car tous nous viennent de Dieu. Pourquoi un talent de musique aurait-il plus de valeur qu’un talent pour travailler le bois ? Pourquoi un don de pasteur et docteur aurait-il plus de valeur qu’un don de compassion ou de service ? (1 Corinthiens 12)
Est-ce que je suis timide de mettre en pratique ce que Dieu m’a donné. Paul exhorte son disciple Timothée à ranimer ce don spirituel qu’il a reçu. Il lui dit :
« Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné,
mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. » vs 7
Quel va être mon attitude au sujet de ce qui m’a été donné ? Si je ne le mets pas en pratique, je ne connaitrai jamais la grandeur de ce que j’ai reçu.
Quand le cœur de quelqu’un s’arrête, on lui fait la RCR (Réanimation Cardio-Respiratoire). Allons-y ! Aujourd’hui, ranimons une personne, donnons la RCR spirituelle à quelqu’un, pour que se ranime la flamme du don qu’elle a reçu ! Ou peut-être, me donner la RCR à moi-même, qui ne connait pas, ou n’utilise pas mon don ?
2 Timothée 1.1-7
Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, pour annoncer la promesse de la vie qui est en Jésus-Christ, à Timothée, mon enfant bien-aimé: que la grâce, la miséricorde et la paix te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur! Je rends grâces à Dieu, que mes ancêtres ont servi, et que je sers avec une conscience pure, de ce que nuit et jour je me souviens continuellement de toi dans mes prières, me rappelant tes larmes, et désirant te voir afin d’être rempli de joie, gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi. C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains. Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse.