Hadassa (ou Esther), une femme auquel le roi ne pourra résister. Eh oui, le roi s’est débarrassé de sa reine, qui faisait probablement de lui un homme plus sensé, plus respectable. Vraiment pas brillant cet Assuérus. Soit le vin, soit ses hormones, soit les autres… il se laisse mener! Un roi sans colonne!
Mais parlons d’Esther, qui resplendit dès le début du texte par l’effet qu’elle a sur les autres. Oui elle est belle de figure, mais ce qui frappe c’est qu’elle trouve facilement grâce auprès des autres. Elle n’a pas de sang royal, pas de famille riche. Elle est orpheline, élevée par son oncle, et maintenant prise comme esclave pour le roi! Bien sûr, elle devra plaire au roi, mais on ressent que sa future position de reine sera le résultat d’attraits qui vont au-delà de l’apparence, ce que nous pourrons lire dans le texte qui va suivre. Bonté, sagesse, loyauté, courage sont quelques-unes des caractéristiques qui ressortiront.
Quelle est la différence avec la reine précédente, qui avait ces caractéristiques aussi (je pense)? Esther a été capable de transformer les autres, par son attitude.
Un roi a-t-il plus d’importance qu’une reine? Ces textes nous présentent Assuérus comme un roi surtout préoccupé par ses passions. Est-ce qu’il a apprécié sa reine? Est-ce qu’il appréciera Esther à sa juste valeur? Nous le verrons dans les prochaines lignes.
Pour l’instant, est-ce que j’apprécie la reine de mon foyer, à sa juste valeur? Je ne pense pas, pourtant elle a bonté, sagesse, loyauté et courage. Seigneur, aide-moi à l’apprécier à sa juste valeur. Que, elle et moi, puissions continuer à être transformés par Toi!
Esther 2.1-11
Après ces choses, lorsque la colère du roi Assuérus se fut calmée, il pensa à Vasthi, à ce qu’elle avait fait, et à la décision qui avait été prise à son sujet. Alors ceux qui servaient le roi dirent: Qu’on cherche pour le roi des jeunes filles, vierges et belles de figure; que le roi établisse dans toutes les provinces de son royaume des commissaires chargés de rassembler toutes les jeunes filles, vierges et belles de figure, à Suse, la capitale, dans la maison des femmes, sous la surveillance d’Hégué, eunuque du roi et gardien des femmes, qui leur donnera les choses nécessaires pour leur toilette; et que la jeune fille qui plaira au roi devienne reine à la place de Vasthi. Cet avis eut l’approbation du roi, et il fit ainsi. Il y avait dans Suse, la capitale, un Juif nommé Mardochée, fils de Jaïr, fils de Schimeï, fils de Kis, homme de Benjamin, qui avait été emmené de Jérusalem parmi les captifs déportés avec Jeconia, roi de Juda, par Nebucadnetsar, roi de Babylone. Il élevait Hadassa, qui est Esther, fille de son oncle; car elle n’avait ni père ni mère. La jeune fille était belle de taille et belle de figure. A la mort de son père et de sa mère, Mardochée l’avait adoptée pour fille. Lorsqu’on eut publié l’ordre du roi et son édit, et qu’un grand nombre de jeunes filles furent rassemblées à Suse, la capitale, sous la surveillance d’Hégaï, Esther fut aussi prise et conduite dans la maison du roi, sous la surveillance d’Hégaï, gardien des femmes. La jeune fille lui plut, et trouva grâce devant lui; il s’empressa de lui fournir les choses nécessaires pour sa toilette et pour sa subsistance, lui donna sept jeunes filles choisies dans la maison du roi, et la plaça avec ses jeunes filles dans le meilleur appartement de la maison des femmes. Esther ne fit connaître ni son peuple ni sa naissance, car Mardochée lui avait défendu d’en parler. Et chaque jour Mardochée allait et venait devant la cour de la maison des femmes, pour savoir comment se portait Esther et comment on la traitait.