Quelle confusion chez les hommes sur ce qui vient de l’homme et ce qui vient de Dieu !
On utilise souvent ce passage pour exhorter le croyant à tout donner pour trouver la perle du salut, alors que ce texte parle de Dieu qui a donné ce qu’il avait de plus précieux pour me sauver moi la perle. On voit aussi la difficulté à reconnaître l’œuvre de Dieu à travers les hommes, mais surtout ceux que l’on connait. Ici, le fait que Jésus est « un petit gars du coin » comment pourrait-il être envoyé de Dieu, ou encore plus Dieu lui-même. Et Jésus le confirme en expliquant comment les prophètes sont rejetés dans leur nation et famille.
Personnellement, je ne suis pas prophète et je n’ai pas été rejeté par ma famille, mais j’ai deux nations car je suis Français et Canadien. Je travaille maintenant dans le monde et les deux nations où j’ai le plus de difficultés à travailler sont le Canada et la France ! Est-ce que c’est parce qu’ils me connaissent et savent que je suis un pécheur comme eux ? Est-ce que c’est parce qu’ils savent que je les connais très bien, et connais leurs faiblesses ? Est-ce que c’est parce que je travaille moins bien dans mes nations ? Est-ce que je suis l’obstacle ? Est-ce qu’ils sont l’obstacle ?
À la lumière de ce texte, je ne pense pas que ce soit qui nous sommes foncièrement et le fais que nous sommes des pécheurs, car nous le sommes tous, et tous perdus également, même si Dieu nous voit tous également comme des perles à gagner. Le problème vient de l’incrédulité ! Pas mes actions, mes paroles ou mes pensées, mais mon manque de foi en Dieu. Ne pas croire que Dieu peut utiliser même le pécheur pour son œuvre. Ne pas croire quand Dieu s’approchera de moi, même par les gens que je connais. La foi c’est reconnaître la bonté de Dieu et son travail malgré les fautes de l’homme. Pas rechercher les hommes capables, moi y compris, qui peuvent aider Dieu dans son œuvre ! Ça c’est la religion.
La religion reconnaît le travail de l’homme, la foi reconnaît le travail de Dieu. Seigneur, que je puisse reconnaître TON TRAVAIL aujourd’hui. Car sans ton travail je suis perdu !
Mardi – Matthieu 13.44-58
Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ. Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée. Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce. Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent; et, après s’être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais. Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Avez-vous compris toutes ces choses? -Oui, répondirent-ils. Et il leur dit: C’est pourquoi, tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes. Lorsque Jésus eut achevé ces paraboles, il partit de là. S’étant rendu dans sa patrie, il enseignait dans la synagogue, de sorte que ceux qui l’entendirent étaient étonnés et disaient: D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles? N’est-ce pas le fils du charpentier? n’est-ce pas Marie qui est sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères? et ses soeurs ne sont-elles pas toutes parmi nous? D’où lui viennent donc toutes ces choses? Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit: Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison. Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité.