Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

La sincérité est la clé!

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Festus est le nouveau gouverneur en place et ne comprend pas encore les éléments de la religion juive et de la foi chrétienne.  Il ne connaît rien sur Jésus et fait appel au roi Agrippa pour l’aider dans cette affaire.  Festus semble ne pas vouloir déplaire à personne et ne veut pas commencer sur une mauvaise note, dans ses nouvelles fonctions.  Mais avant tout il est important de ne pas contrarier César en lui envoyant un prisonnier sans mandat d’accusation sérieux.

As-tu déjà fait face à des gens qui n’avait aucune idée de ce que représente ta foi ?  Aucune idée de qui est Jésus ?  Des gens qui ne savaient pas trop comment te considérer pour s’attarder à la vie d’une personne qui a vécu il y a si longtemps et qui est mort.  En bref des gens qui gens qui ont besoins d’entendre cette bonne nouvelle que tu as.  Au lieu de se sentir accusé ou abaissé pourquoi ne pas sauter sur cette occasion d’expliquer ce qu’ils ne comprennent pas, par manque d’information.  Es-tu celui que Dieu place sur leur chemin pour les informer du don de Son Fils pour eux?

C’est souvent une question d’attitude, et pas toujours une mauvaise attitude de celui qui entent l’évangile pour la première fois.  J’ai plus souvent observé que la communication est coupée par ceux qui connaissent déjà l’évangile mais ont de la difficulté à le communiquer!  Il est important de vouloir sincèrement comprendre mais aussi de vouloir sincèrement bien faire comprendre.

Quel est ta connaissance de l’évangile?  Comment le partages-tu?  Es-tu trop facilement sur la défensive?  Si tu as vraiment la foi, pourquoi t’inquiéter du résultat et de ce qui t’arrivera?  Dieu est en contrôle, tu n’es qu’un messager!

Actes 25:13-27

Quelques jours après, le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée, pour saluer Festus. Comme ils passèrent là plusieurs jours, Festus exposa au roi l’affaire de Paul, et dit: Félix a laissé prisonnier un homme contre lequel, lorsque j’étais à Jérusalem, les principaux sacrificateurs et les anciens des Juifs ont porté plainte, en demandant sa condamnation. Je leur ai répondu que ce n’est pas la coutume des Romains de livrer un homme avant que l’inculpé ait été mis en présence de ses accusateurs, et qu’il ait eu la faculté de se défendre sur les choses dont on l’accuse. Ils sont donc venus ici, et, sans différer, je m’assis le lendemain sur mon tribunal, et je donnai l’ordre qu’on amenât cet homme. Les accusateurs, s’étant présentés, ne lui imputèrent rien de ce que je supposais; ils avaient avec lui des discussions relatives à leur religion particulière, et à un certain Jésus qui est mort, et que Paul affirmait être vivant. Ne sachant quel parti prendre dans ce débat, je lui demandai s’il voulait aller à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses. Mais Paul en ayant appelé, pour que sa cause fût réservée à la connaissance de l’empereur, j’ai ordonné qu’on le gardât jusqu’à ce que je l’envoyasse à César. Agrippa dit à Festus: Je voudrais aussi entendre cet homme. Demain, répondit Festus, tu l’entendras. Le lendemain donc, Agrippa et Bérénice vinrent en grande pompe, et entrèrent dans le lieu de l’audience avec les tribuns et les principaux de la ville. Sur l’ordre de Festus, Paul fut amené. Alors Festus dit: Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents avec nous, vous voyez cet homme au sujet duquel toute la multitude des Juifs s’est adressée à moi, soit à Jérusalem, soit ici, en s’écriant qu’il ne devait plus vivre. Pour moi, ayant reconnu qu’il n’a rien fait qui mérite la mort, et lui-même en ayant appelé à l’empereur, j’ai résolu de le faire partir. Je n’ai rien de certain à écrire à l’empereur sur son compte; c’est pourquoi je l’ai fait paraître devant vous, et surtout devant toi, roi Agrippa, afin de savoir qu’écrire, après qu’il aura été examiné. Car il me semble absurde d’envoyer un prisonnier sans indiquer de quoi on l’accuse.

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