Comprendre pour servir ce monde où je vis

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L’appel missionnaire – Quand Dieu a appelé, c’est Lui seul qui peut raccrocher!!

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Nous prendrons ici l’exemple de Néhémie et de son appel, son fardeau, son action, comme modèle de l’appel missionnaire.  Ce n’est certainement pas le seul exemple mais un que je crois, grandement significatif pour nous enseigner, sur l’appel missionnaire.

Comment reconnaître l’appel missionnaire?  Comment ne pas confondre les portes ouvertes par Dieu et celles ouvertes par moi!  Comment ne pas confondre une porte fermée par Dieu et celle fermé par les hommes?   Dieu doit-il ouvrir une porte miraculeusement pour que je commence à servir?

Bien sûr, la vie de croyant en est une de service, comme disciple de son Jésus-Christ, qui a montré l’exemple.  Et le croyant ne doit pas attendre un miracle qui ouvre la porte au service car son salut est ce miracle et l’église locale est son endroit de service, en tant que membre du corps qu’est l’église.  Par contre, Dieu va susciter des fardeaux particuliers à certains de ses enfants.  Certainement pas parce que cet enfant est meilleur qu’un autre mais simplement parce que Dieu l’a planifié ainsi.  Son plan est à suivre, pas à questionner et seulement Lui peut en retirer la gloire.  Nous appellerons ce fardeau, l’appel missionnaire, et nous voyons, à travers l’appel de Néhémie, certains éléments qui le caractérise.

Si on résume:  1- Néhémie a imploré Dieu face à un fardeau qu’il avait.  2- Il a tenté, avec courage d’ouvrir des portes qui étaient fermé jusque là, en exposant son désir, son rêve, aux personnes en autorité. 3- Il a reconnu la main de Dieu dans le changement de coeur de son ennemi. 4-  Il a évalué lui-même la situation réelle, pour confirmer son plan.  5- Il a présenté son plan aux principales concernés. 6- Il s’attend à des obstacles de la part de ceux qui sont responsables de la triste situation actuelle du peuple, ceux qui profite de leur malheur.

Je dirai donc ici que Néhémie est un des premiers exemples du missionnaire, de son appel et de ses tâches:  Fardeau, présentation du besoin financier, demande de visa de passage, évaluation des besoins sur place, présentation du plan aux indigènes pour approbation, faire face à la méchanceté et obstacles avec courage.

Tout commence par le Fardeau, mais ne s’arrête pas là!  Il doit voir les portes s’ouvrir pour continuer son plan.  Il doit voir la main de Dieu dans les portes qui s’ouvrent.  Par contre il ne doit pas confondre la main de Dieu et celle de l’ennemi qui lui veut fermer des portes.  Eh bien, les portes ouvertes par Dieu, sont des miracles surprenant… Il fait l’impossible!  Par contre, les portes fermées par l’homme ne le sont que par la corruption et méchanceté de l’homme… pas de miracle là, juste une constatation de la nature humaine.

C’est principes sont très importants à respecter par le missionnaire, sinon il ne finira que par chercher à accomplir son désir plutôt qu’un fardeau placé par Dieu sur son coeur.  Et il arrêtera devant les obstacles placés par des hommes.  Néhémie a eu une foule d’obstacles mais ils ne l’ont pas arrêté car il y a reconnu le travail des hommes.  Lorsque l’appel de Dieu est clair et confirmé, ça prend un autre miracle de Dieu pour changer de direction.  Pas les simples désirs de ma chair, mes yeux, mon orgueil, ni ceux des hommes autour de moi.

Quand Dieu a appelé, c’est Lui seul qui peut raccrocher!!

Lire le livre de Néhémie comme livre de référence.

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